VII Passage du Simplon Il faisait grand jour déjà quand Mosco vint réveiller sa jeune troupe. Le froid ne l’avait pas empêché de dormir, comme l’autre nuit, et il s’était levé plus tard que d’habitude. Les enfants se trouvaient très bien de ce repos qu’ils avaient pris après une journée fatigante. Ils étaient tous gais et dispos. On partit donc joyeusement après avoir échangé des souhaits de bonne santé avec les hôteliers. Les saltimbanques allaient parcourir maintenant la partie supérieure de la route, si riche en travaux d’art. Mosco faisait remarquer à ses compagnons les ponts jetés sur les torrents, les galeries, les refuges, les abris faits pour préserver les voyageurs de la tourmente pendant la mauvaise saison. Et puis il parlait d’accidents arrivés à des piétons égarés par le