Chapitre 8

3964 Words

8 Penny — Quel enfoiré, dis-je en entrant d’un pas lourd dans ma chambre une fois arrivée chez moi. Le chauffeur de taxi était d’humeur bavarde, et... pas moi. Je n’en étais pas capable ce soir-là, pas après que ce p****n de Pete Wilson m’avait dit des mots cochons au point de me faire mouiller comme jamais avant de me dire de rentrer chez moi, toujours tremblante. J’avais senti l’humidité traverser ma culotte dans le taxi, alors que je priais pour que le chauffeur se taise. À présent que j’étais enfin seule dans ma chambre, je fis les cent pas comme un lion en cage, en me demandant ce que j’allais bien pouvoir faire. Sur le moment, j’avais décidé que je le laisserais m’avoir, et que je profiterais de ma première b***e teintée de haine. J’avais cru que ce serait phénoménal. La nourritu

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