John était sur le volant de sa voiture et avançait difficilement sur la voie. Les voitures n'arrêtent pas de klaxonner pour le faire revenir en lui. Parce qu’il était tout simplement laissé emporter par tout ce qu’il venait de subir. Il se posait des questions auxquelles il n’arrivait pas à avoir des réponses. Cet homme d’affaires riche qui avait consacré tout son temps à ses affaires et qui ne s’intéressait pas du tout au monde de l’amour parce qu’il se disait qu’il avait tout le temps eu la malchance de découvrir le monde obscur de l’amour. Lui qui pensait qu’il avait déjà trouvé la femme de sa vie. Celle avec qui il ferait toute ta vie.
Avec les blessures au cœur et en passant à toutes ces promesses qu’ils s’étaient faites, Maria et lui. Sans oublier Alec, son ami avec qui il a passé presque toute sa vie, il ne savait même pas quand les larmes commencèrent à jaillir de ses yeux.
Il n’avait jamais pensé que les choses allaient se passer de cette manière jusqu’à ce que son meilleur ami lui fasse une telle chose. Il avait tellement de mal à accepter ce qui venait de se passer. Alec était le seul frère qu’il avait après que son frère ne soit mort dans cet accident qui lui a coûté la vie. Il avait tout simplement le mal de conduire, il avait besoin de sortir de la voiture pour prendre un peu d’air.
Alors, il commençait à chercher là où il allait garer sa voiture. Il cherchait un packaging quand il vit un bar non loin du lac à quelques mètres de là où il se tenait. Il trouva le packaging et en voilant garer la voiture, il éclaboussa involontairement une jeune femme qui passait à côté de la voiture en passant dans les eaux sales qui recouvraient la voie.
John s’était rendu compte qu’il a commis une erreur après avoir entendu la voix de la jeune femme qui commença à parler en touchant sa robe qui était toute trempée. Il sortit de la voiture et réalisa qu’il a mouillé la robe de la jeune femme avec de l’eau sale. Ne sachant quoi faire, il avait commencé à s’excuser auprès de la jeune femme.
John : Madame, je suis vraiment désolé pour ce qui vient de se passer, ce n’était pas volontaire, je ne savais pas je vous le jure. Qu’est-ce que je peux faire pour me faire pardonner ? Y a-t-il une boutique dans la zone ? Si vous voulez, nous pouvons aller au centre commercial qui est non loin d’ici pour que vous puissiez acheter une autre robe. Je suis vraiment désolé.
La jeune femme ne disait rien et ne faisait que le regarder. On dirait que cette dernière était surprise du comportement de l’ homme qui se tenait devant elle. Elle se demandait comment il se fait qu’un homme si élégant et de la classe comme lui se mit à s’excuser tout comme si elle était une personne de valeur tout comme lui. Elle ne dit rien et ne fait que regarder John. Étonné, John prit la parole à nouveau et lui demanda de dire quelque chose.
John : Mais madame, dites quelque chose, je sais que vous êtes fâché, mais je vous demande d’accepter mes excuses et de monter dans la voiture pour que je vous paye une autre robe. Ou bien attendez.
John ouvrir la portière de sa voiture et fit sortir son portefeuille, il vida le portefeuille et tendit tout l’argent qui se trouvait dans le portefeuille à la jeune femme qui ne disait toujours rien et qui ne fait que le regarder sans faire un geste. Ce qui a commencé à intriguer John. Il était resté debout et dit plus rien quand cette jeune femme s’est approchée de lui calmement et prit la parole.
– Monsieur, je ne sais pas pourquoi vous dites tout cela pour une simple robe, je ne disais rien et je n’arrêtais pas non plus de vous regarder. Parce que c'est la première fois que je vois un homme dans ce quartier se comporter comme vous venez de le faire et je parie que vous n’habitez pas dans ce quartier. Ici, la femme est comme un torchon qui n’a même pas de valeur et on peut faire tout ce qu’on veut avec. C’est vrai que j’étais pressée et aussi, il avait cette colère qui avait pris possession de moi après ce que vous m’avez fait avec votre voiture.
John : C’est involontaire, je ne savais pas.
– Oui, je sais très bien que c’est involontaire et avec ce que je viens de voir, vous n’êtes pas ces genres d’hommes qui trouvent du plaisir à faire du mal aux autres. Je ne devais pas m’arrêter même après ce qui s’était passé, mais vous me faites penser à mon père. Merci beaucoup à vous pour votre gentillesse, je sais que votre femme a vraiment de la chance.
John : Je peux au moins vous déposer ?
– Non, ne vous dérangez pas, je suis déjà arrivé à destination. Je travaille dans ce bar qui est tout juste au bord du lac.
John : Ok, c’est là que je m'en vais aussi. Vous pouvez attendre pour que je ferme ma voiture. Car ce n’est pas trop dans mes habitudes de fréquenter ces zones.
– Je ne pense pas, je suis un peu pressé, ne vous inquiétez pas, personne n’osera s’approcher d’un homme géant et de la classe comme vous. Au contraire, ils prendront bien soin de vous. Vous ne faites pas partie de ceux qui ne méritent pas de la valeur ici.
La jeune femme, faussa compagnie à John et continue son chemin. John aussi avait pris la direction qui mène vers le bar après avoir pris son téléphone et verrouillé les portières.
Juliette était enfin devant le bar et voulait faire son entrée quand Charly, le bras droit d'Alexander l’arrêta en lui posant une question qui méritait une réponse si elle ne voulait pas de problème avec Alexander, sans oublier qu’elle s’était déjà créé des ennuis à cause de ce qu’elle a fait à Daniel, le partenaire d’affaire d'Alexander.
Charly : Qui est cet homme avec qui tu discutais ? Tu as passé des minutes à parler avec lui. Oh ! C’est celui que tu as trouvé pour prendre ta défense ? Parce qu’il s’approche de nous à ce que je vois.
Juliette : Charly, je n’ai rien avec cet homme, il m’a éclaboussé sans le savoir et m’a juste demandé des excuses, c’est tout. S’il s’approche de nous, c’est parce qu’il est venu au bar.
Charly : Quoi ? Cet homme, qui conduit cette voiture de luxe, t’a demandé des excuses après t’avoir éclaboussé et tu dis que tu n’as rien à avoir avec lui. Je te connais très bien et tu le sais. Dans tous les cas, le boss est déjà au courant de ça et il veut que tu l'attendes dans son bureau. Il sera avec toi dans peu de temps.
Juliette : Je peux savoir où vous avez mis ma sœur ?
Charly : Depuis quand sommes-nous devenus les gardiens qui surveillent ta sœur ? Tu dois commencer à contrôler les mots qui sortent de ta bouche. Parce que tu n'es plus la reine de cet empire. Le boss a déjà trouvé une autre reine et à l’heure où nous parlons, il est en train de passer un bon moment avec cette dernière.
Juliette : Ce qui veut dire quoi ?
Charly : Que tu as maintenant la même valeur que ces filles de joie qui travaillent ici. Ça veut dire que dans peu de temps, je vais aussi goûter à cette chose que tu as entre les jambes. Je vais tellement te b****r.
À suivre…
RICHY PLUME RAM