En ce moment, François et Baruch (nommons-les par leurs prénoms pour la clarté de cette histoire) étaient, l’un à droite, l’autre à gauche de Max, au milieu de la table assez mal éclairée par la lueur fuligineuse de quatre chandelles des huit à la livre. On avait bu douze à quinze bouteilles de vins différents, car la réunion ne comptait pas plus de onze Chevaliers. Baruch, dont le prénom indique assez un restant de calvinisme à Issoudun, dit à Max, au moment où le vin avait délié toutes les langues : – Tu vas te trouver menacé dans ton centre… – Qu’entends-tu par ces paroles ? demanda Max. – Mais, ma grand-mère a reçu de madame Bridau, sa filleule, une lettre par laquelle elle lui annonce son arrivée et celle de son fils. Ma grand-mère a fait arranger hier deux chambres pour les recevoi