Alors Daphnée : « Par les dieux, y a-t-il des gens qui pensent d’autre façon ? » – « Certes, il y en a, répondit mon père ; à savoir, ceux qui attribuent à des dieux une inspection protectrice du labour, des semailles, de la plantation. N’admettent-ils pas certaines nymphes appelées Dryades ? Et celles-ci “partagent ici-bas la durée des arbres ; et ceux-ci, parce qu’ils prêtent à l’automne une splendeur sacrée, sont l’objet des faveurs de Bacchus” », comme dit Pindare. Mais quand il s’agit d’adolescents, d’enfants, jeunes et délicates fleurs qui demandent tant de façon et de régularité pour leur entretien et leur développement, on ne voudra reconnaître l’assistance d’aucune divinité, d’aucun génie ! On n’admettra pas une seule puissance supérieure, qui s’inquiète si l’homme, cette sorte de