IV Comme il soulevait la portière, un choc terrible jeta sa bougie à terre. Un effroyable juron d’homme retentit dans l’obscurité. Celui qui le culbutait ainsi disparut en continuant à sacrer dans l’ombre et en laissant derrière lui un parfum n’ayant rien de commun avec l’odeur de soufre que les spectres diaboliques ont coutume d’exhaler sur leurs talons. Raoul, ne comprenant rien absolument à ce qui venait de se passer, hésitait, sans lumière, abasourdi, ne sachant que penser et que résoudre. Il avait bien cru reconnaître la voix grondeuse du baron. Mais si le baron eût surpris le rendez-vous, il lui aurait certainement sauté à la gorge en le rencontrant et se serait immédiatement fait justice. Ça tombait sous le sens. D’ailleurs il avait écrit sur du papier embaumé de violettes… Il se d