– Pourquoi pas ! C’était un bon garçon, je te l’affirme ; et encore aujourd’hui, si j’avoue qu’il ne m’amuse pas, je ne puis lui refuser mon estime, car c’est un parfait honnête homme, j’en suis convaincu. – Mon oncle, ne faites pas tant de comparaisons, voulez-vous ? – Je ne puis m’en dispenser. Plus j’y pense, plus je retrouve en ma mémoire des traits frappants de ressemblance. Quand il n’avait que quatorze ans, c’était un petit garçon de bonne mine, mince, blond, un peu… dans ton genre. – Non, mon oncle. – Si, si, si. En dehors des classes, où certes il ne brillait point, nous avions du plaisir à le rencontrer ; c’était ce qu’on appelle… un bon petit diable. – Parlez plus bas, mon oncle, je vous en prie. – Mon cher, c’est inutile, puisque nous ne sommes que deux. D’ailleurs, je ne