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2829 Words
Mon cœur fait un bond et commence à s'accélérer, je regarde Tom et ne décèle rien, la voix se rapproche, je vois la porte s'ouvrir, mon rythme cardiaque s'accélère brutalement et subitement... - Bonjour !!!  - Laisse là entrée dit Tom en s'écartant de l'entrée, l'autre fait de même Je souris faiblement et mon corps entre pendant que mon esprit est encore dans les airs, je me dirige vers la chaise la plus proche au niveau de la cuisine américaine et je regarde sans vraiment voire tellement je suis encore secouée. Je fais l'effort de respirer calmement pour camoufler mon angoisse. - Comme il ne fera pas les présentations de sitôt moi c'est Marc, son frère. Dit-il en me tendant la main.  - Enchanté Marc, moi c'est...  - Laisse-moi devinez Léonce ! Dit-il en me coupant la parole ! Je le regarde surprise - Eh bien je me suis renseignée sur toi, je me disais que tu n'étais que l'imagination de mon frère si je n'avais pas vu de photo... Dit-il tout souriant. Marc continuait de parler mais ma tête était ailleurs, je regardais Tom, l'air vraiment fautive, je venais de penser..., j'avais pensé qu'il me trompait, mais je ne comprenais néanmoins pas pourquoi il était chez lui et m'avait dit être ailleurs. Entre son comportement bizarre des derniers jours, son mensonge au sujet de la formation qu'il avait à donner, j'étais un peu perdu. Il est vrai que je m'attendais pas à le voir là mais bon ce n'était pas non plus dans une circonstance douteuse que je l'ai trouvé. Donc je décide de garder mon calme. - Et tu viens de quel pays  d'Afrique ? Dit Marc - Ça suffit Marc dit Tom en riant, laisse là souffler, elle vient à peine d'arriver (il se rapproche de moi et là ne parle que pour moi) en plus en voiture, je suis impressionné, la route n'a pas été très longue j'espère ? - Pas trop !  - Comment tu as trouvé ça ? Conduire cette distance toute seule ? - Pas pire ! - Ok ! rends-toi utile et prends ses affaires (il lança les clés de la voiture à Marc) ! - C'est juste le sac sur la banquette arrière ! - Ok ! Dit-il en sortant ! - Mon frère est une boule d'énergie, il va te saouler pendant tout son séjour, je m'excuse à l'avance. - Ça ira. - Je suis heureux de te voir (il m'embrasse), va prendre une douche et tu nous rejoins pour le dîner . Pendant mon bain, j'ai un peu ri de la situation eh ah Léonce, tu as failli faire une attaque pour rien, l'eau m'as encore plus détendue et en sortant pour le dîner je me sentais plus détendue, plus libre même s'il demeurait une question dans ma tête. Après le dîner, je me suis sentie vraiment fatiguée alors je suis allée me coucher. (Au Québec, le dîner c'est le repas de midi, et le repas du soir c'est le souper.) Au réveil quelques heures plus tard, Tom était à mes cotés - Hello la marmotte Je lui adresse un sourire - Tu aurais dû me prévenir avant d'arriver. - Je ne pensais pas te trouver, je me disais que j'allais être seule un moment et te dire plus tard que je suis ici, vu que... vu que tu étais supposé être ailleurs. - Oui je sais, mais Marc a débarquer comme à son habitude sans prévenir et je préfères ne pas laisser mon frère seul chez moi, il pourrait y mettre le feu !  Je ris, il se tourne vers moi, affiche un air très sérieux - Je suis sérieux. Je stoppe mon rire et n'arrive pas à croire à ses dires mais au vue de quelques secondes avec Marc... - Je blague Il me rapproche de lui, m'embrasse, quand il veut continuer je le stoppe. - Tom il faut qu'on parle... Dis je faiblement. - Mon cœur j'ai envie de toi..tu mas beaucoup manqué... Dit-il en me tenant au niveau des hanches.  Il rapproche mes hanches et les colle contre lui. Il me serre fort et m'embrasse dans le cou, je me laisse allée. Il envoie sa main sous mon débardeur, monte doucement, se rapproche de moi, se retrouve au-dessus de moi, nos lèvres ne se lâchent pas, j'écarte les pieds et remonte ma jambe pour bien le sentir. Sa main libère ma poitrine du soutien-gorge, joue avec le téton du bout de ses doigts, il s'écarte un peu de moi pour me regarder, me débarrasse du débardeur, prends mes seins dans sa bouche sans perdre le contact visuel, une fois qu'il se rend compte que je le regarde avec beaucoup d'attention, il mord mon téton, ce qui me fait gémir de plaisir, il y passe la langue tout autour comme pour calmer la douleur de la morsure mais mon plaisir grimpe et je cherche ses fesses de mes mains en le griffant légèrement dans la descente de son dos, il remonte pour prendre ma bouche, je le sens frôlé mon intimité doucement, j'en veux plus et mes mains sur ses hanches mon bassin qui bouge accompagnent ma demande - Dou-ce-ment mon cœur, je veux te savourer, morceau par morceau C'est clair que ça va être un supplice Je le vois descendre, je le sens se frayer un chemin de sa langue passant par ma bouche, mes oreilles, mon cou, mes seins, mon torse et je sens son souffle au-dessus de mon intimité, il écarte un peu plus mes jambes et je sens une humidité sur mon s**e, sa bouche sur mon s**e, je lance un grand cri de plaisir avant de l'étouffer pensant à Marc. Le véritable supplice venait de commencer Tantôt sa langue, tantôt un doigté qui m'embrassait et comme s'il s'avait que j'arrivais, il s'est arrêté net et m'a regardé, j'ai mis un moment avant de me rendre compte que tout était en arrêt, je le regarde, il sourit - Et si tu prenais les commandes ? Me voici sur lui, il met les bras au-dessus de sa tête, comme s'il observait seulement le spectacle Je fais des mouvements lents, et j'accélère au et à mesure, il ramène ses mains vers mon bassin et me pousse à aller lentement, lui également il se met à bouger le bassin comme s'il me recevait net où je me stoppais, je me sens venir, il remonte son torse, sa bouche sur mes seins, ses mains serrant et donnant le rythme à mon bassin, nous avançons à l'unissons, nous crions de plaisir à l'unissons. Nous restons couchés dans les bras l'un de l'autre quelques minutes, nous avons dormi moins d'une heure, pris une douche et retrouver Marc au salon - Je vous laisse tous les deux, je vais dans mon bureau gérer mes affaires (il me donne un b****r et parle pour moi) bonne chance avec Marc A peine il est parti que Marc est proche de moi, il me sourit  - Alors, bien reposé ? - Oui oui - Je n'en doute pas Je le regarde embêté et il sourit - Alors comment t'es-tu adapté ici ? Je parle du Canada Nous avons tellement bavardé et ri que je me demandais pourquoi Tom m'avait souhaité bonne chance. Nous sommes allés faire des courses et de retour nous avons fait la cuisine, c'est vers la fin que Tom nous a rejoint - On s'amuse bien par ici apparemment - Oui oui, il faut aller bosser Monsieur le travailleur dit Marc - C'est fini pour aujourd'hui (il prend place), alors qu'est-ce qu'il y a de bon ce soir - Une spécialité africaine, du couscous dit Marc - Du quoi ? répond Tom - Du couscous, un plat vraiment délicieux qu'on mange avec les mains Il me regarde l'air perdu et je ris - Ce n'est pas une spécialité que tu ne pourras pas mangé rassure toi - Avec les mains !? - Ce n'est pas du couscous, mais du riz hahahaha - Pourquoi  lui as-tu dit ? - Je suis surprise, d'où connais-tu le couscous ? - Pardon !? (il semble offusqué), dis-moi, lorsque tout à l'heure je te disais avoir fait quatre années de bénévolats en Afrique tu me suivais ? - Oups ! - Ok, Marc il parle seul, c'est bon (il continu avec un air offusqué) - Désolé Marc j'étais fatigué et ailleurs, je suis désolée - Ok, j'accepte tes excuses à condition que tu me donnes un bisou - Je commence à avoir sérieusement faim dit Tom. - Il n'a pas réellement faim, il n'aimerait pas que tu me donnes un bisou, jaloux va !  Nous avons dressé la table et mangé dans une bonne ambiance, Marc nous a rapidement laissé seul, nous avons débarrassé ensemble et mon téléphone s'est mis à sonner pendant que nous faisions la vaisselle, le phone était proche de Tom, il le prend et me donne c'était William, je regarde, je coupe le son et dépose - Tu ne réponds pas ? - Ça s'est coupé, je ferais signe lorsque nous aurons terminé. Dès que nous avons terminé la vaisselle, j'ai rapidement mis mon phone en mode avion, William sait être tenace par moment et au cas où il insisterait autant mieux le devancer. Le lendemain je me suis levée de bonne heure, j'ai mis mon phone en mode normal et j'ai reçu plusieurs appel et sms de William, vraiment prudence est mère sureté Et les « je suis passé chez toi, voir si tout vas bien, tu n'es pas là, tu es où ? » « ton number ne passe plus » « répond moi je m'inquiète » Et directement le téléphone sonne, c'est lui - Oui allô dis-je doucement - Enfin t'es joignable, je me suis inquiété. - Ça va, je vais bien. - Où es-tu ? - Je me suis déplacée pour ne pas restée seule. - Ok ! Donne des nouvelles de temps à autres, je dois partir en réunion, bonne journée, bisou, bye - Oui oui, bye. Lorsque je raccroche - Bonjour dit Tom, mes bras ne t'ont pas apparemment manqué pour que tu quittes le lit aussitôt - Tata Gene s'inquiétait et je l'ai rassuré (tata Gene dis-je intérieurement, je dis hein Léonce, pourquoi tu mens ?) - Ok, t'es définitivement réveillé ou nous retournons un moment au lit dit-il en se rapprochant de moi à pas de felin Je souris juste et notre élan est stoppé par Marc - Bonjour les touteraux, il faut que j'y aille ! - Tu vas faire une course de si tôt ? - Non, j'ai reçu un message, je dois prendre la route pour retrouver le vol, nous quittons demain mais en premier je dois confirmer ma réservation (il tourne sur lui-même comme s'il s'organisait intérieurement) En quelques heures, la maison était devenue bien calme, Marc avait libéré les lieux et Tom s'est rendu au boulot. Il est allé donner une formation comme prévu, c'est ça qu'il n'arrêtait pas de préparer dans son bureau depuis mon arrivée. Je suis allée me coucher en soirée sans lui, j'ai juste senti Tom auprès de moi à une certaine heure et au réveil il n'était pas là, la différence était vraiment énorme sans Marc. J'entends sonné, je vais ouvrir et je tombe sur un homme qui me regarde surpris puis son visage change - Il est où ? - Qui ça ? Il me traverse et se met à crier dans la maison  - Tommy, Tommy je suis là Tom sors de son bureau, le vois et s'arrête - Comment es-tu ? Que fais-tu là ? - Je t'ai pourtant dis que je venais ! Dit-il dans un ton calme. - Oui mais je t'ai dis que j'étais occupé ! - Occupé à quoi ? je ne vois pas ! Dit-il en balayant la maison du regard. - Écoute, je te raccompagne et nous en reparlerons plus tard ! - Mon coeur, qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu me refoule comme ça ? J'ai cru avoir mal entendu, je me rapproche un peu plus et c'est à ce moment que l'autre se souvient de ma présence - Pourriez-vous me donner un verre d'eau s'il vous plait ? me dit-il - Tom, qui est-ce ? Dis-je - Comment ça qui je suis ? - André tu te tais s'il te plait ! Est-ce que tu peux nous laisser s'il te plaît ? - Non. Dit-il d'un ton sec. Il avance vers moi et  me fait bien face ; il me regarde de la tête au pied, c'est à ce moment que je remarque qu'il est un peu efféminé - Je suis comme il m'appelle souvent son petit cœur et vous ? Je n'en reviens pas, je tiens ma tête un moment trop d'information y passe sans que je ne sache quoi tirer. - Tom il se passe quoi là ? Je m'adresse à Tom, étant perplexe. - André tu t'en vas et nous en parlerons plus tard ! - Ah ça non, moi aussi ça m'intéresse que se passe-t-il ici ? Tommy se dirige vers l'homme et essaye de le faire taire - Qui est cette fille ? Je croyais que tu t'étais fixé ? Mais jusqu'à quand vas-tu jouer à ça ? Moi je suis debout et n'arrivant pas à comprendre, je repasse dans ma tête tous nos moments et je ne comprends pas ce qui se passe. Après je ne sais combien de temps, Tom revient vers moi. Il me regarde sans rien dire, je sentais son regard sur moi mais j'étais perdu dans mes pensées, puis je me suis tournée vers lui, il s'accroupit à ma hauteur - Qui étais-ce je le dis avec une voix à peine audible - Ce n'est pas le plus important, le plus important c'est que je t'aime  Je ferme les yeux pour encaisser le coup, espérant qu'en les ouvrant les choses seraient différentes, je me réveillerai d'un rêve mais rien, je réouvre les yeux aux même endroits et les larmes commence à couler. - Je n'arrive pas à comprendre, j'essaye (mes mains vont vers ma tête, c'est comme si elle allait exploser), j'essaye vraiment de comprendre mais je ne comprends pas - Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans je t'aime (il essaye de me tenir la main et instinctivement ma main quitte la sienne) Léonce je t'aime dit-il après un léger soupir - Alors explique moi ça ! C'est quoi ça ? C'est quoi cette histoire ? Dans quoi suis-je tombé ? Pourquoi tu me fais ça ? J'avais vraiment les larmes aux bords des yeux mais je n'arrivais pas à me lâcher dans les pleurs ou plutôt, je ne voulais pas me lâcher dans les pleurs pas besoin de pleurer dans de pareil circonstance. Est-ce que c'était même la solution ? Mais en même temps, est ce que je pouvais empêcher d'avoir la gorge serrée et douloureuse. J'avais très mal. - Tommy tu m'as fait l'amour, ce... ce matin encore, alors comment se fait-il que cet homme dise ça et le pire c'est que tu refuses de parler à propos. Dis-je en échappant quelques larmes de mes yeux j'etais choquée. Je les essuies aussitôt. - Toi aussi (il se lève et il a l'air furieux), toi aussi tu m'as fait l'amour pourtant un autre homme est dans ta vie !  - De quoi tu parles, quel autre homme ?  - Tabanak ! Elle me prend pour un esti de c*n ! Dit-il tout en colère !  Silence - Léonce ne joue pas à ce jeu avec moi, tu sais très bien de quoi je parle, malgré tout ça, malgré ce que je sais j'ai laissé couler parce que je t'aime. Oui parce que je suis de toi ! - C'est toi qui joue ici avec moi, c'est toi qui veut faire comme s'il ne c'était rien passé en parlant d'autre chose, chose qui n'existe pas... - Chose qui n'existe pas !? Comment ça chose qui n'existe pas ? Tu veux jouer à ça très bien alors pourrais-tu me dire qui est William ? - Pardon !? - Tu m'as très bien saisi ! - D'où... ? je n'arrive pas à croire, tu as fouillé mon portable ? - Un appel auquel tu ne veux pas répondre, ton portable en mode avion et un appel suspect au grand matin, ne me prend pas pour un con Silence - Tu n'as plus envie de parler ? Dis-moi donc qui est ce William ? - C'est personne !!! - Personne t'appelle, s'inquiète, t'écris... c'est ça, c'est moi le c*n ! - C'est juste un ami ! Ce n'est personne avec qui tu es en compétition. Je ne peux pas dire la même chose de moi, le pire c'est que je suis en compétition avec un homme et tu n'as même pas le courage de me le dire - Eh ben oui ! Oui ! Oui je suis bisexuel !!! À suivre...
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