XIII. Lazare Dorothée regardait, attachée à ses moindres gestes. Comme elle, les jeunes gens demeuraient impassibles, la figure crispée. Cependant l’Italien ébaucha un signe de croix. — Il vit ! reprit Me Delarue. Le voilà qui nous regarde. Étrange regard, qui ne bougeait pas et qui ne cherchait pas à voir. Regard de nouveau-né que n’animait aucune pensée. Vague, inconscient, il fuyait la clarté des lampes et semblait prêt à s’éteindre dans un nouveau sommeil. En revanche, la vie passait sur tout le corps, comme si le sang reprenait son cours normal sous l’effort d’un cœur qui recommençait à battre. Les bras et les mains eurent des mouvements logiques. Puis, soudain, les jambes glissèrent au bas du lit. Le buste se dressa. Après plusieurs tentatives, l’homme s’assit. Ils le virent al