IX - Grandeur et décadence d’un flacon d’essence de rose

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IX Grandeur et décadence d’un flacon d’essence de roseC’était par une assez triste soirée de l’hiver dernier. Paris était en plein dégel, c’est dire qu’il était d’une saleté révoltante ; une petite pluie glacée fouettait les vitres, et ce bruit monotone avait quelque chose de lamentable ; il me semblait que c’était la plainte des enfants et des vieillards grelottant dans leurs mansardes sans feu et sans pain. Je voudrais pouvoir inspirer à tous ceux que j’aime la haine de l’hiver, saison maudite ! châtiment infligé à l’humanité par son Dieu ! Que nous le subissions, que nous nous efforcions de l’égayer, passe ! mais l’aimer, c’est trop fort ! quel sentiment éprouverons-nous donc pour le printemps si nous avons le mauvais goût d’aimer l’hiver ? Quoi qu’il en soit, c’était l’hiver. Le feu

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