VI Première lettre Après avoir quitté M. Ward, je regagnai ma demeure de Long-Street. Là, j’aurais tout le temps de m’abandonner à mes réflexions, sans être dérangé, n’ayant ni femme ni enfant. Pour tout personnel, une vieille domestique qui, après avoir été au service de ma mère, depuis quinze ans était au mien. Un mois auparavant, j’avais obtenu un congé. Il devait durer quinze jours encore, à moins de circonstances imprévues, une mission ne souffrant aucun retard. On le sait, ce congé fut précisément interrompu pendant trois jours, à propos de cette enquête relative au phénomène du Great-Eyry. Et, maintenant, la tâche ne me serait-elle pas donnée de faire la lumière sur les événements dont la route de Milwaukee, d’une part, les parages de Boston, de l’autre, avaient été le théâtre