Douces tortures, violentes passions

La belle, la douce et la pétillante

- Alors raconte ! on t'a vue descendre d'une Chevrolet. Dis nous tout hein !

- je doute qu'elle parlera aujourd'hui ! Cette fille aime être au fait des vies des autres mais la sienne est un secret d'état.

- Iris tu ne t'en sortiras pas si facilement. tu peux me croire. Tu vas nous dire qui t'a déposée tout à l'heure.

C'est sûr ses amies n'allaient pas la lâcher, en tout cas pas si facilement. En effet, elles l'attendaient devant le portail de l'école quand elles ont vu Ismaël déposer la jeune fille en lui donnant son numéro. Une fois en salle de cours, elles n'ont pas laissé la jeune fille respirer. Les questions fusaient de partout. Souvent même elles posaient les questions et y apportaient des réponses elles-mêmes. Iris allait commencer à leur raconter ce qui s'est passé quand on annonça à la classe que le professeur serait absent de ce fait tout le monde pouvait rentrer chez lui. Iris poussa un soupir et se préparait à sortir de la classe :

- Eh Madame où vas-tu ? Viens nous donner le fax de la berline de tout à l'heure. L'interpella son amie Prude.

Et zut ! Elles ne l'avaient pas oubliée.

Prude était la plus jeune du trio que formaient Iris et deux autre amies mais également la plus osée. Elle avait la particularité de dire les choses telles qu'elles étaient sans filtre et pour les questions elle allait toujours droit au but. C'était une jeune fille élégante et d'une rare classe. Tous les vêtements lui allaient tous. Elle était curieuse et tenace. Quand elle remarquait quelque chose chez l'une de ses amies non seulement elle posait des questions mais en plus elle donnait son avis avant même qu'on ne le lui ait demandé. Le plus amusant, si quelqu'un ne lui plaisait pas, que ce soit dans son entourage ou celui de ses amies, elle te chassait sans se soucier de tes états. Sacrée Prude.

Après avoir été interpellée, Iris se rassit et se mit à parler, à raconter dans les moindres détails sa rencontre avec Ismaël. Elle fit la description de cet homme sans omettre ses fameuses mains. Serait elle devenue fétichiste ?

- Vu qu'il a promis venir te chercher à la sortie et que nous n'avons plus cours, c'est mieux que tu l'appelles. Comme ça il ne viendra pas poireauter ici comme un légume à t'attendre. Lui dit Mélanine.

- S'il vient et attend toute l'après midi la faute à qui ? Rétorqua la jeune Prude.

- Ne sois pas comme ça ! On ne fait pas ça. Monsieur a été gentil il l' à déposée ici et a promis de venir la chercher, la moindre des choses serait de le prévenir qu'elle rentre plus tôt. Renchérit Mélanine. Ne l'écoute pas Iris appelle le Monsieur tu connais Prude et ses idées machiavéliques ignore la.

Mélanine était la plus âgée du trio. Elle était posée et réfléchie. Pondérée dans ses actions et sage dans ses paroles, c'était la grande soeur qu'il fallait. Elle parlait quand il le fallait et savait se taire au moment opportun. Son prénom était en total contradiction avec sa carnation vu qu'elle était aussi claire qu'Iris ce qui lui valait souvent les taquineries de la pétillante Prude qui pour le coup sa personnalité et le prénom ne collaient pas non plus.

...

- Allô c'est Iris.

...

- Ok merci de m'avoir prévenu.

- C'est bon les filles on y va. Je rentre directement , j'ai du ménage à faire.

- Ah non non les filles ! On va prendre un verre c'est moi qui invite.

- Prude toi tu nous invites ? Depuis quand cette mise à jour ? Riait Mélanine.

- Mon père a envoyé les sous. On mange avec tout aujourd'hui et au courant du mois je vivrai chez chacune d'entre à tour de rôle donc toi Madame je descends des berline tu dis à ton joli coeur de se calmer. Maintenant laissez moi tranquille et allons-y avant que je ne change d'avis.

Prude était la fille unique de ses parents et quand on la regardait, on sentait que ses parents refusaient de la voir grandir. Ils la choyaient et la gâtaient comme si elle avait cinq ans.

- Pas pour longtemps alors je dis que j'ai du ménage si je vous dis de venir m'aider vous aller fuir donc pas pour longtemps. Se plaignit Iris.

C'est dans cette ambiance taquine que les jeunes filles sortirent du campus.