Réconciliation

2267 Words
- Ce n'est pas la route de la maison. Ramène moi à la maison. - Permets moi chérie stp. - Hum... Iris suivait Ismaël de manière mécanique. Elle voulait dire non mais on cerveau s'était mis en sourdine. Ses jambes se portaient toutes seules. Son corps ne l'écoutait plus mais qui pilotait même ses membres ? Ils pénétraient dans un hôtel chic et discret. Iris appréciait le coin tout en se demandant combien de femmes Ismaël avait traîné entre les murs de ce lieu. L'homme prit l'escalier suivi de près par la jeune fille, s'arrêta devant une porte qu'il ouvrit avec rapidité en surveillant sa jeune compagne comme s'il craignait qu'elle ne s'évapore derrière lui. La porte s'ouvrit sur une chambre entièrement décorée sur un thème de la Saint Valentin. Tout y avait mis à contribution : les pétales de rose, la couverture en forme de cygne, la lumière tamisée et une musique du chanteur congolais Fally Ipupa, bougies parfumées bref la totale. Au milieu de la chambre trônait un repas gargantuesque. - Heu Ismaël... - Chut stp apprécie juste le moment. Installe toi. Ils mangèrent en silence en se regardant dans les yeux. Aucun des deux n'avait vraiment envie de souiller ce moment avec des bavardages inutiles. A la fin du repas quelqu'un frappa à la porte pour débarrasser la table du repas. Comment avait-il su qu'ils avaient fini ? Bref. Iris appréciait vraiment cet instant. Elle s'approcha de la fenêtre pour maintenir un maximum d'espace entre son amant et elle. Ce dernier ne l'entendait pas de cette oreille. Il s'approcha doucement d'Iris posa ses mains sur ses épaules. - Pardonne moi mon amour. Murmura Ismaël. Pardonne-moi chérie. Il fit une légère pression sur ses épaules ce qui l'obligea à se retourner alors il se mit à genoux en prenant entre ses deux mains les mains de la jeune fille. -pardonne moi mon trésor. Je t'ai fait pleurer aujourd'hui et je n'imagine pas dans quel état tu as pu te trouver durant mon absence. Actuellement tu es tout ce que j'ai celle qui me redonne la vie celle qui me rajeunit. J'ai souffert de voir un homme dans ta chambre et j'ai tellement compris ce que tu as pu vivre. C'est à genoux que je te demande de me pardonner. - Je crois que si je suis la c'est que je t'ai un peu pardonné. - Ah bon ? - Lève toi mon prince je vais te montrer. Pendant qu'il se levait, elle ceuillit ses lèvres et l'embrassa avec fougue. Ismaël répondit au b****r avec joie. Leurs mains exploraient leurs corps. Iris s'accrocha au mur et Ismaël appuya son bassin contre celui de la jeune fille. Iris sentit l'érection de son compagnon. - Ismaël... je... il faut que... - Que se passe-t-il princesse ? - En fait je... - Si tu n'es pas prête dis moi et j'arrête tout. - Ce n'est pas ça. C'est que heu... je ne sais pas si... je dois te dire quelque chose. - Viens. Allons nous asseoir et parlons. - Ismaël je ne sais pas si on devrait. Techniquement tu es toujours marié et moi je ne... - Petit ours parle moi que se passe-t-il ? C'est le fait que je sois marié qui te dérange ? - Parce que toi ça ne te dérange pas ? Bon bref... Là n'est pas le problème. c'est que moi... heu... - Tu ne veux pas tromper ton petit ami ? Hein mon petit ours. - Ahahahahahahahahaha!!!!!! Iris éclata de rire et prit de court Ismaël. Quel petit ami tu parles même depuis ? Et puis qui t'a parlé du petit ours ? - Mais le jeune homme que j'avais vu chez toi... - Aris ???????? Ahnnnnnnn c'est mon petit frère Ahahahahaha. Ismaël poussa un soupir de soulagement qui fit rire Iris de plus belle. - Ton petit frère ? Moi qui croyait que... Bref je suis très soulagé pour le coup. J'imaginais toutes sortes de tactiques pour que tu le sortes de ta vie. - Ça ne risque pas d'arriver de sitôt Monsieur. Lui et moi sommes liés par le sang. - Quand au petit ours, une fois j'ai entendu Mélanine t'appeler ainsi et j'ai cru comprendre que ce petit nom te détendait continua l'homme. Il te va si bien. Maintenant mon ourson jaune dis moi ce qui te préoccupe. Demanda Ismaël de but en blanc. - C'est rien juste que je ne m'étais pas autant préserver jusqu'à cet âge pour offrir mon mouchoir blanc à un homme... marié. Ismaël écarquilla tellement les yeux que ceux-ci faillirent sortir de leur orbite. Il n'en revenait pas de ce qu'il venait d'entendre. Cette fille était vraiment spéciale. Elle si belle, si jeune, si intelligente et encore si pure, si innocente. L'homme ne s'était jamais demandé si oui ou non elle était vierge. Pour lui, elle était déjà une femme dans tous les sens du terme. La seule flèche qui lui manquait c'était savoir cuisiner mais vu que même ça elle faisait déjà bien alors elle était complète. Entière. D'où sortait-il encore qu'elle soit vierge ? Ce paramètre, il ne l'avait pas pris en compte. Il se demandait à présent comment les choses allaient-elles se passer, peut-être devait-il annuler leur séjour dans ce lieu paradisiaque et attendre encore un peu. Il aurait dû lui demander avant de prendre une semaine entière de congés et de réserver dans cet hôtel. Mais sérieux qui demande à une pareille femme si elle est encore vierge ? D'ailleurs est ce qu'on pose de pareilles questions à une femme ? Ça lui apprendra à être aussi fleur bleue à ses heures perdues. Il se leva pour s'éloigner de la jeune fille mais celle-ci le retint. - Hey.... Où vas-tu ? Je t'ai fait comprendre que je suis vierge mais je ne suis pas damnée pour autant. -... -Assieds toi stp et écoute moi. -... Heu je te comprendrais si maintenant tu voulais tout arrêter et rentrer. - Quelle partie de “écoute-moi" tu n'as pas comprise ? - Ça va je me tais. Après un court moment de silence, le petit ourson prit la parole. - Tu sais mon chéri avant de te rencontrer je ne savais pas que j'avais autant besoin d'amour. Non pas que j'en sois en manque non car autour de moi j'ai des personnes merveilleuses. J'avais ce qu'une jeune fille pouvait rêver d'avoir mais il me manquait un amour comme celui que tu me donnes. Dans ton regard je me retrouve et entre tes bras je me découvre. Je me sais désormais femme parce que tu me le fais savoir, je me sais désirable parce que tu me le fais sentir. Je suis désormais une autre personne parce que tu m'as transformée, parce que je me suis laissée transformer. A cet instant je ne veux personne d'autre et c'est à toi que je veux offrir cette fleur que j'ai entretenue pendant tant d'années. Si elle doit vivre je veux qu'elle vive grâce à toi. Si elle doit mourir je veux qu'elle meure à cause de toi je sais que tu feras le choix juste et bon pour nous mais je suis sûre d'une chose c'est à toi que je veux l'offrir. Aujourd'hui, fais moi tienne. J'ai déjà cru t'avoir perdu et j'en ai souffert énormément à présent je ne veux plus savoir de quel bois sera fait demain seul m'importe cet instant précis où mon amour pour toi est au-delà de toute espérance humaine. Iris finissait son propos en larmes et Ismaël l'écoutait en silence, en larmes. L'homme baissa ses yeux sur la jeune fille en essayant de s'attarder sur les coins de son corps que la pénombre laissait entrevoir. Il l'examinait, la caressa du regard. Que voulait-il découvrir ? Que voulait percevoir ? Il était encore trop bouleversé par ce discours qu'il tarda à recouvrer son latin. Iris attendait une réaction qui ne semblait pas venir alors, hésitante, elle posa sa main sur le visage de son amant qu'elle caressa doucement, timidement mais minutieusement comme ci elle voulait en faire un moule fidèle. Sa main descendit sur sa poitrine puis sur son ventre, elle hésita encore une fois mais descendit plus bas pour rencontre le membre durement tendu de son homme à l'étroit dans son pantalon jean. La fille leva les yeux et plongea un regard ivre de désir dans les yeux d'Ismaël. Elle remonta sa main et prit le visage de son amant entre ses deux menottes. Sur ces lèvres, elle y déposa un chaste et furtif b****r qui eut effet d'allumer Ismaël qui jusque la demeurait était comme sous hypnose. Il embrassa Iris d'abord violemment comme s'il essayait d'aspirer son âme puis, rassasié de cet instant, il se radoucit et son b****r devint plus langoureux, plus intense et plus profond. Comme s'ils se parlaient par télépathie, ils repoussèrent mutuellement et prirent le temps de s'observer. Ismaël se leva suivit rapidement d'Iris qui le retint par le bras. Elle le tourna vers elle, déboutonna lentement et langoureusement sa chemise en le regardant droit dans les yeux. Elle lui ôta son vêtement qu'elle jeta au sol. «mon Dieu qu'il était beau.» Pensa la belle Iris. Son corps, ce torse nu était exactement comme elle l'imaginait dans sa tête. En effet, Ismaël était un homme grand de taille, avec un torse couvert de poils soyeux. Son petit ventre légèrement rebondissant lui donnait une allure d'homme bourgeois bien entretenu. Iris continua sa besogne en déboutonnant le pantalon jean de son dieu grec. Elle qui avait jusque là les yeux coincés dans ceux d'Ismaël se baissa pour accompagner l'obstacle que constituait le pantalon au sol. Elle admira les longues jambes velues de cet homme qui l'obsédait tant. Une fois le pantalon abattu , Iris appréhendait l'étape suivante mais sa curiosité fut plus forte. Elle avait tellement besoin de voir son homme dans son plus simple appareil. Alors, toujours à genoux aux pieds d'Ismaël, notre héroïne accrocha ses mains sur le boxer blanc de l'autre et le fit lentement glisser vers le bas jusqu'à l'enlever. Le chibre d'Ismaël se tenait là devant ses yeux dur, long diamétralement costaud et tendu comme un soldat au garde à vous. Iris leva les yeux et rencontra le regard inquisiteur de son homme. En le regardant, elle approcha lascivement ses lèvres du membre qu'elle enfouit dans sa bouche et commença des va et vient qui eurent pour effet de provoquer des gémissements ou plutôt des meuglements chez Ismaël. Ce dernier qui se sentait perdre pied la releva doucement et lui déposa un b****r sur les lèvres. - J'espère que le spectacle de tout à l'heure t'a plu. A mon tour ! S'amusa Ismaël. Il souleva la robe ample de la jeune fille et la fille sortir par la tête laissant juste dans un ensemble de sous vêtements dentelle coton. Le soutien gorge épousait et portait parfaitement la grosse poitrine ronde de la demoiselle. Le désir avait fait durcir ses tétons qui pointaient fièrement entre les mailles de sa brassière. Ismaël effleura du doigt ses audacieux petits soldats qui ne demandaient qu'à être utilisés. Au contact de sa main sur la poitrine de la fille, celle ci tressaillit. Ismaël sourit avant de libérer les seins de la fille du soutien gorge sa propre vue fut brouillée par leur grosseur, leur fermeté et l'insolente manière qu'ils avaient de pointer vers lui comme un appel à la succion. Sa peau était si propre, si douce et délicatement parfumée. Ismaël la fit fit tournoyer sur elle, en la lâchant, il s'allongea sur le lit et subitement : - Danse pour moi beauté. Au son de la musique, Iris se mit à bouger d'abord doucement, puis, comme envoûtée par un esprit, elle se mit à danser de manière provocante. Elle tournait ses larges hanches et ses fesses en descendant voluptueusement son slip de manière à mettre en branle tous les sens du spectateur attentif. Ismaël de son côté caressait doucement son membre au bord de l'explosion. Iris se mit à quatre pattes sur le lit et dans une avancée féline, elle évolua vers Ismaël. Par un geste inattendu, il mit sur le dos la jeune fille et se mit lui caresser les seins, prit un téton entre les dents, le suça puis passa à l'autre. Il descendit en caressant de sa langue le ventre puis le pubis de la jeune fille. A l'aide de ses deux mains, il écarta les jambes d'Iris et posa sa langue sur son c******s. La jeune fille poussait des gémissements qui encourageaient son partenaire. Ismaël savoura l'entrejambe de sa vis à vis jusqu'à satiété alors, il remonta à sa hauteur histoire de planter sa verge à l'entrée d'une certaine caverne. Il savait qu'il fallait y aller doucement, il s'attela à la pénétrer le plus lentement possible. C'est au cours de ces va et vient qu'Iris poussa un cri, pressa les fesses d'Ismaël pour l'encourager à aller plus loin, un peu plus fort, un peu plus vite. - princesse dis moi que tu m'aimes - je t'aime mon prince - encore - je t'aime chéri - crie mon nom, dis mon, nom dis-le - Ohhhhhhh Ismaël c'est bon - tu es désormais à moi !!!! - oui bébé je t'appartiens - ça vient ma chérie. C'est ainsi qu'Ismaël assommait son bas ventre à coups de verge jusqu'à ce que leurs cris fusionnent dans un moment jouissance inouïe. Dans ce déluge de volupté, les deux amants se découvrirent follement, passionnément, amoureusement, intensément toute la nuit. Leur première nuit fut magnifique et sa première fois fut divine. Et dire qu'ils étaient là pour une semaine !
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