Une année de la vie du chevalier de Faublas-10

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Je feignis de vouloir m’enfuir ; elle me retint. Demandez pardon tout à l’heure, monsieur. Je le demandai comme un homme qui était bien sûr de l’obtenir ; le badinage s’échauffa, la paix fut signée. Vous n’êtes plus fâchée ? dis-je à la marquise. Bon ! répondit-elle en riant, est-ce que la colère d’une amante tient contre de pareils procédés ? – Petite maman, je passe avec vous des moments bien doux : savez-vous à qui j’en ai l’obligation ? – Il serait bien singulier que vous crussiez devoir de la reconnaissance à quelqu’autre qu’à moi. – Cela est singulier, j’en conviens ; mais cela est. – Expliquez-vous, mon bon ami. – J’ignorais le bonheur que vous me prépariez ; je serais encore chez du Portail, si votre cher mari n’était venu faire une visite… – À M. du Portail ? – Et à moi, maman. –

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