7 LA CONFESSION DE LADY DEXLe lendemain du jour où l’on avait retrouvé le corps de Farrington, T. B. Smith, levé tôt, expédia rapidement son petit déjeûner et se mit au travail. Il avait de nombreux dossiers à examiner avant de se rendre à la Préfecture. Il recevait rarement des visites chez lui, aussi fut-il étonné lorsqu’on lui annonça qu’une dame demandait à lui parler. Il s’empara vivement de la carte que son domestique lui tendait. Il lut : « Lady Constance Dex. » — Faites entrer, immédiatement, dit-il. Il se leva pour aller à la rencontre de sa visiteuse. C’était une femme très belle. Il avait entendu dire qu’elle avait une allure virile et des traits durs, mais ces calomniateurs n’avaient compté pour rien la fraîcheur du teint, la flamme veloutée des yeux noisette et l’exquis mo