Deux ou trois jours après, toute la maison fut en joie à cause de la Saint-Jean, et la promenade fut libre pour l’après-midi dans les jardins. J’y étais comme tout le monde et ne pensais à rien, lorsqu’une des plus grandes, qui se nommait Mme Hélène et qui se promenait avec quatre autres, s’en détacha, vint à moi et me dit : Mademoiselle Auguste, notre mère maîtresse vient de monter à sa chambre parce qu’elle se trouve incommodée ; mais comme vous êtes nouvelle dans la maison, elle vous permet de vous promener encore quelque temps, pourvu que vous soyez avec quatre ou cinq grandes que nous sommes, et que vous ne nous quittiez point. Notre mère m’a chargée encore d’autres choses à vous dire aussi bien qu’à ces demoiselles avec lesquelles je suis. C’est ce que je vous expliquerai là-bas. Ven