VII Testament du professeur Meiser en faveur du colonel desséchéAujourd’hui 20 janvier 1824, épuisé par une cruelle maladie et sentant approcher le jour où ma personne s’absorbera dans le grand tout, j’ai écrit de ma main ce testament, qui est l’acte de ma dernière volonté. J’institue en qualité d’exécuteur testamentaire mon neveu, Nicolas Meiser, brasseur en cette ville de Dantzig. Je lègue mes livres, papiers et collections généralement quelconques, sauf la pièce 3712, à mon très estimable et très savant ami M. de Humboldt. Je lègue la totalité de mes autres biens, meubles et immeubles, évalués à 100 000 thalers de Prusse ou 375 000 fr., à M. le colonel Pierre-Victor Fougas, actuellement desséché, mais vivant, et inscrit dans mon catalogue sous le n° 3 712 (Zoologie). Puisse-t-il ag