XVIIIRaymond et Olivier causaient. Une heure auparavant, et tandis que Baptiste était allé à la Cigogne, se rendant à l’appel mystérieux du major, les deux amis avaient entendu retentir le galop d’un cheval. Le cheval s’était arrêté à la grille de Bois-Lambert, et un domestique à la livrée de M. le baron de Saunières avait mis pied à terre. Raoul adressait le billet suivant à Olivier de Kermarieuc : Monsieur et ami, S’il vous plaît de dormir la grasse matinée de demain, ces quelques mots vous dispenseront de vous trouver au rendez-vous que nous avions pris ce matin. J’ai annoncé votre visite et celle de votre ami, à l’Orgerelle, pour demain samedi, l’heure du dîner, c’est-à-dire entre cinq et six. Ma mère sera heureuse de vous recevoir. Ma main dans la vôtre. RAOUL DE SAUNIÈRES.