Si Derrick tentait de porter nos plans à Feversham, on pourrait lui couper la route à cet endroit-là, au moyen d’un poste mis à l’affût pour l’attendre. – Excellent, parfait ! s’écria Saxon quand je lui eus fait connaître ce projet. Mon érudit Flamand lui-même n’eût point inventé une pareille ruse de guerre. Emmenez autant de pelotons que vous le croirez nécessaire sur ce point, et je ferai en sorte que Maître Derrick soit convenablement amorcé en fait de nouvelles pour Mylord Feversham. – Non, dit Ruben, une troupe qui sortirait mettrait toutes les langues en mouvement. Pourquoi n’irions-nous pas, Micah et moi ? – En effet, cela vaudrait mieux, répondit Saxon, mais il faut engager votre parole que, quoi qu’il arrive, vous serez de retour avant le coucher du soleil, car vos hommes doive