III Du grand cri qui part d’une maison isoléeLà se terminent nos marches et contremarches monotones. Nous étions cette fois au pied du mur, ayant en face de nous toutes les forces du gouvernement. Il ne nous arrivait aucune nouvelle d’un soulèvement, d’un mouvement en notre faveur dans une partie quelconque de l’Angleterre. Partout, les Dissenters étaient jetés en prison, et l’Église avait le dessus. La milice des comtés, dans le Nord, dans l’Est, dans l’Ouest, marchait contre nous. Six régiments hollandais, prêtés par le Prince d’Orange, étaient arrivés à Londres et on disait qu’il y en avait d’autres en route. La capitale avait mis sur pied dix mille hommes. Partout on enrôlait, on marchait pour renforcer l’élite de l’armée anglaise, qui était déjà dans le comté de Somerset. Et