VIII Confession générale du chevalier de WilfortÀ Leipsik, 1758 ; 1 vol. À la manière de tous les romans intitulés Confessions ou Mémoires, l’ouvrage débute ainsi : « Tu veux donc absolument, charmante amie, que je te fasse un récit sincère de toutes mes aventures, avant que l’hymen nous unisse ? J’y consens ; mais de toutes mes folies la plus grande est sans contredit celle de te les raconter. » Cette déclaration faite, Wilfort nous apprend qu’il doit le jour aux intrigues d’un major de place et d’une bouquetière flamande ; mis de bonne heure au collège, il ne le quitta que pour entrer dans un régiment de cavalerie où il avait obtenu une lieutenance. « Le service n’occupe pas toujours un officier : on se dissipe au jeu, au spectacle, chez les coquettes, chez les demi-libertines, chez ce