XXV Retournons à Blois maintenant. Après le départ de Quélus, le roi Henri III frappa sur un timbre pour appeler un page. Le page arriva. – Mon mignon, lui dit le monarque, tu vas me préparer une tasse de chocolat. Le page s’inclina. – Puis tu m’iras prendre des nouvelles de M. de Maugiron, qui est souffrant et au lit. Quand le page fut sorti, Henri III alla ouvrir la croisée de son oratoire et se pencha au dehors. Cette croisée donnait sur la cour du château, et le roi put voir un groupe d’hommes se mouvoir dans les ténèbres. – C’est Quélus, Schomberg et d’Épernon qui font leurs préparatifs, pensa-t-il. Et en attendant son chocolat, le roi se prit à rêver. – Ce cher cousin de Navarre, pensa-t-il, il a des façons de parler et d’agir qui vous séduisent !… Heureusement que Quélus