CHAPITRE XXIV Les quatre étagesL’escalier sombre, humide, paraissait encore plus obscur par cette triste journée d’hiver. L’entrée de chacun des appartements de cette maison offrait, pour ainsi dire, à l’œil de l’observateur une physionomie particulière. Ainsi la porte du logis qui servait de petite maison au commandant était fraîchement peinte d’une couleur brune veinée imitant le palissandre ; un bouton de cuivre doré étincelait à la serrure, et un beau cordon de sonnette à houppe de soie rouge contrastait avec la sordide vétusté des murailles. La porte du second étage, habité par la devineresse prêteuse sur gages, présentait un aspect singulier : un hibou empaillé, oiseau suprêmement symbolique et cabalistique, était cloué par les pattes et par les ailes au-dessus du chambranle ; un p