Enfin, jouir de tout et toujours, c’était, selon l’abbé, glorifier Dieu dans sa, magnificence et dans l’éternité de ses dons. Ces théories portèrent leurs fruits. Au milieu de cette cour régulière et vertueuse, habituée, par l’exemple du maître, aux honnêtes plaisirs, aux innocentes distractions, Rodolphe, instruit par Polidori, rêvait déjà les folles nuits de Versailles, les orgies de Choisy les violentes voluptés du Parc-aux-Cerfs, et aussi, çà et là par contraste, quelques amours romanesques. L’abbé n’avait pas manqué non plus de démontrer à Rodolphe qu’un prince de la Confédération germanique ne pouvait avoir d’autre, prétention militaire que celle d’envoyer son contingent à la Diète. D’ailleurs l’esprit du temps n’était plus à la guerre. Couler, délicieusement et paresseusement ses