CHAPITRE SEPTIÈME Le troisième conte du docteur SamQuand il eut fini cette histoire, le docteur tira sa montre. – Mon bon docteur, s’écria la petite Marie, il n’est point encore neuf heures, et vous ne nous quitterez pas ainsi. Le thé n’est pas prêt ; il faut que vous me contiez une nouvelle histoire. – Mon enfant, objecta madame de Moronval, ne vous montrez pas indiscrète ; peut-être le docteur se sent-il fatigué. – Êtes-vous, fatigué, docteur ? En ce cas, je ne vous demande rien que de rester assis près de moi, et de laisser sur mes genoux maître Flock, qui s’y trouve si bien. Vous qui venez de me raconter une belle histoire sur la charité, vous ne voudriez point manquer de charité envers une pauvre petite fille malade, ajouta-t-elle d’une voix à la fois plaisante et calme. – Soit !