II Où l’on fera connaissance avec un conseiller allemandDormir en paix ! la chose était facile à conseiller… mais à faire, hélas ! Ai-je besoin de vous dire que le baron ne ferma point l’œil de la nuit et qu’il partit pour Heidelberg une bonne heure plus tôt qu’il n’était besoin ? Il se rendit tout droit chez le notaire. À peine lui eut-il décliné son nom, que celui-ci se mit à rire. Ce rire figea le sang du baron, qui se crut de nouveau le jouet d’une mystification. – Eh ! eh ! dit le notaire, – petit homme qui semblait vouloir rivaliser un jour d’obésité avec la fameuse tonne d’Heidelberg, qui contient je ne sais combien de milliers de l****s, – eh ! eh ! cette affaire ne vous paraît-elle pas un rêve ? – Si fait, vraiment ! répondit le baron. Et peut-être en est-ce un ? ajouta-t-il