IIl y avait à Anvers, en 1624, un négociant nommé Ians Coquès, qui se livrait à de grandes entreprises commerciales, et qui passait, dans la ville, pour riche et pour heureux. Il réussissait dans toutes les affaires qu’il entreprenait, si hasardeuses qu’elles fussent, et il possédait un assez grand nombre de bâtiments qui allaient dans les contrées lointaines porter les marchandises des Pays-Bas, et qui en rapportaient d’autres qui lui valaient de gros bénéfices. Donc, Ians Coquès vivait avec un grand luxe, et tenait un état de maison considérable. Trente commis pouvaient à peine suffire à la besogne dont ils étaient accablés. Sa femme, jeune encore, se montrait digne de cette opulence en distribuant chaque jour, de ses mains, de nombreuses aumônes ; elle allait chercher jusque dans leurs
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