IX LE COSAQUE. Voici un chant de triomphe que je trouve dans un de ces petits journaux qui amusent le peuple par permission des Autorités, à condition de ne point parler politique. Ce n’est pas le plus mauvais ni le moins lu. Songez que ce personnage est écouté de plus de cent mille paires d’oreilles tous les jours, et dites s’il ne faut pas pleurer l’ancienne et respectable tribu des Galimafré. Pour moi, j’ai rarement entendu parler plus nettement la voix des Ismaélites et des Vandales à qui la Révolution a livré le monde ; impies envers tout souvenir, réjouis de tout ce qui tombe, riant de voir saigner les cœurs que la chute écrase. Et le style !… « On parle, les uns sans s’émouvoir et en riant, les autres avec émoi et tout pleins d’indignation (cela dépend des opinions), d’un grand