III LE RESPECTUEUX. Il y a encore du respect sur la terre et dans Paris ; du respect, et de la vénération, et de l’amour tremblant et humble. Je viens de m’en convaincre en lisant un journal à deux sous. Ô étonnement ! Car il ne s’agit pas d’un fait divers, ni d’un rapport de prix Montyon, ni de formules officielles pour les personnes à respecter constitutionnellement. C’est du respect libre, profond, sincère, du respect de particulier à particulier, du respect d’autrefois. Quand M. Prudhomrne « présente » son « respect, » il n’est pas sérieux. Il a un ton, il fait une pirouette qui montrent assez que M. Prudkomme s’estime trop pour respecter rien, et son « respect » vaut tout juste sa. « considération, distinguée. » Mais le respect de mon journaliste à deux sous vient du fond et va au