VIII TIGRUCHE. Je bénis mon sort ; j’ai vu Tigruche ! Il y a un « homme de lettres » qui est à Paris le second correspondant d’un journal étranger. N’imagine ? pas quelque chose d’oriental ! Ce journal étranger n’est pas anglais ; il paie peu, faisant peu d’affaires. Le premier correspondant, chargé de donner des nouvelles françaises qui doivent rentrer en France, reçoit quelque chose de l’État pour divulguer ses secrets ; il peut, ou du moins, il pourrait payer son loyer. Le second correspondant n’est chargé que d’abîmer les rois de l’Europe et leurs ministres, cela ne rapporte guère. Il ne s’y épargne pas pourtant. Mais enfin ses foudres ne retentissent point, et les rois de l’Europe et leurs ministres ne tremblent point. Ce second correspondant se nomme Péquet. C’est Tigruche. Péque