III L’IDÉAL. J’ai assisté à la quatre cent unième représentation d’une féerie. C’est l’aventure d’une princesse, empêchée par plusieurs génies malfaisants d’épouser celui qu’elle aime, mais les bons génies viennent à son secours, et le mariage se fait passé minuit, au milieu d’une pluie d’or éclairée par la lumière électrique. On y voit des hommes et des femmes habillés en poissons, d’autres en légumes, d’autres en autre chose, et surtout beaucoup de femmes qui ne sont pas habillées du tout, et c’est là le grand attrait. Il y a des feux de couleur, des musiques, des danses, des palais d’or à colonnes de diamants, des cariatides vivantes, et une grande pièce de fille qui se promène tout le temps en maillot couleur de brique, à peu près uniquement vêtue de brodequins rouges ; elle fait voi