Il se remit à battre les bois, à faire, au hasard, des courses lointaines. La lecture le fatiguait : tout lui était insupportable. Quelquefois, au rebord du sentier, des lièvres débuchaient, d’un bond ; des paons sauvages s’envolaient dans la brume, en jetant leur glapissement ; de grands cerfs détalaient sous le fourré, ou bien, par troupes, du haut des roches, ils regardaient tranquillement les cavaliers. – Comme il y en a ! disait Sander… Ils effrayent les chevaux, vraiment. – Est-ce que cela t’amuserait de les chasser, mon bon Sander ? – Oh oui ! beaucoup, beaucoup, Monseigneur. – Mais j’ai promis à la Grande-Duchesse de ne jamais chasser à Sabioneira. Ce plaisir qu’a le plus pauvre Morlach… Allons, Sultan, au galop !… L’hiver fut rude, cette année-là, tandis que le précédent s’é