Chapitre VI« Jamais Catherine ne donnera sa main à un homme. » Shakespeare. La méchante femme mise à la raison. Le déjeuner fut servi, et les gâteaux tout chauds, faits de fleur de farine et de miel d’après une recette de famille, non seulement obtinrent les éloges que devait leur donner naturellement la partialité d’un père et d’un amant, mais chacun leur rendit justice avec cet appétit qui est la meilleure preuve du mérite d’un gâteau comme d’un pouding. On parla, on rit, on plaisanta. Catherine elle-même avait recouvré son calme habituel dans l’endroit où les dames et les demoiselles de nos jours perdraient probablement le leur, c’est-à-dire dans la cuisine où elle avait exercé les fonctions de surintendante sur toutes les affaires domestiques avec un talent reconnu. Je doute fort que