Quand nous mettons enfin pieds dehors, le soleil nous éblouit. Plusieurs personnes ouvrent leur bouche, émerveillées par le spectacle. Même Douze est sous le charme. Et moi ? Non, pas du tout.
Tout me semble froid, même le soleil et les couleurs me semblent fades, sans importance. Pourtant, les couleurs sont chaudes, rouges, jaunes avec de l'orange mais, même celles-ci me semblent froides et sans vie.
Nous nous arrêtons de courir sur la route goudronnée entre des arbres verts et des falaises de terre rouge. Certains en profite pour se jeter par terre, embrasser le sol et rire de sentir la terre sous leur corps et leurs pieds.
Plusieurs autres groupes nous rejoignent dix minutes plus tard. Certain me semblent moins nombreux que d'autres. J'imagine donc que certains ont dû y rester mais
