Je ne me suis pas réveillée de bonne humeur, mon cœur recommence à battre plus fort et la douleur est toujours présente. Je ne sais pas ce qui me fait le plus mal, le fait qu'il m'ait trahi ou qu'il m'ait menti ou peut-être les deux.
Je n'ai pas envie de sortir de mon lit, je n'ai envie de parler à personne . Mais on ne me laisse pas tranquille etttt non c'est moi qui dois faire la cuisine alors.....c'est avec peine que je me lève et vais dans le salon renconter mes parents, ils ne travaillent pas le dimanche et ça me va bien au moins je passe une journée avec eux et ma sœur.
Après mon délicieux repas comme toujours excellent parce que je cuisine trop bien wsh , je vais me laver pour me préparer. Ce matin j'ai reçu un message de khalifa qui me disait bonjour avec un beau poème mais je lui ai collé un vent. Je ne veux pas m'énerver et tout lui balancer par texto non je veux lui parler en face, le mettre devant les faits accomplis alors j'ai préféré l'ignorer des appels s'en sont suivis mais je n'ai pas décroché même si entendre sa douce voix ne m'aurait pas fait de mal.
Il est 17h et je suis déjà prête pour me rendre à ce ''rendez-vous ''
Je me suis bien sapée, bin c'est normal je veux toujours qu'il me trouve belle c'est un fait, je ne veux pas qu'il me voit sous mon mauvais jour. Je crois que ça doit être l'amour qui fait ça?.
Weah j'ai fini mais comment je fais pour sortir moi, c'est les vacances et je n'ai aucun moyen de sortir du fait qu'il n'y ait plus d'école.
A ce moment précis me vient une idée. j'ai une amie qui venait chez moi toujours à la pause ,elle s'appelle ndiaya amar, on était dans la même classe en quatrième une très bonne élève c'est d'ailleurs pour ça que mes parents l'appréciaient tant pour eux ,si tu traine avec des intellos bin tu deviens intello mais si tu traine avec des cancres..... Vous connaissez la réponse. C'est là un très bon moyen pour moi de prétendre y aller par ce que ça fait des lustres qu'on ne s'est pas vu .Elle avait déménagé aux parcelles assainies qui est très loin de la médina alors je peux prétexter y aller sans risque. J'ai un peu honte de la prendre comme appât dans mon plan diabolique hahaaa mais bon il le faut après tout les amis ça sert à ça non?
Me voilà au jardin de dieuppeul où je devais retrouver khalifa. À peine descendue du TATA 39 , il se gare à mes pied et d'un ton sec me demande de monter dans sa supposée caisse après avoir descendu la vitre. Je monte et attache ma ceinture non sans peine, sans même lui adresser un bonjour non pas par colère mais je ne sais pas quoi faire ni quoi dire .Il démarre la voiture et ne me salut pas non plus et ça me rend plus nerveuse que je ne l'étais mais ce n'est sûrement pas moi qui vais lui parlé en premier. La tension dans la voiture était palpable on se jetait tantôt un regard tantôt un coup d'œil bien vite mais personne ne parlait.
Nous somme enfin arrivé devant une maison où est étalé une natte et une table dressée sur lequel étaient mis en tas des sachets de cacahouète sucrés et salés, des pains de singes, des acajous et bien d'autre chose dont raffole la jeunesse, à côté une femme qui m'a l'air bien gentille est assise, sans doute la vendeuse. Non loin d'elle sont assise deux filles et deux garçons qui ressemblent trait pour trait à la dame. Il se dirige vers eux les salue et je fais de même me demandant qui était ces gens, il m'a sûrement amené chez un ami mais ce jeu ne durera pas longtemps crois-moi.
La méré de famille et donc la vendeuse était très gentille et aimable elle m'a tout de suite mise à mon aise. J'ai donc salué les autres et me suis remise debout prêt de khalifa ne sachant quelle attitude adopté.
Après quelques mots prononcés par la femme qui m'étaient complètement inconnu les deux jeunes filles se levèrent pour entrer dans la maison suivi de khalifa et donc de moi même.
Nous étions dans le salon à présent et à mon plus grand étonnement, il ne m'a présenté personne comme étant son ami et ça en devenait inquiétant.
Le salon était classique, orné de fauteuils marrons un peu vieux c'est vrai ,de rideaux marron qui se mariait bien avec les fauteuils, ça me plaît bien. Le sol est carrelé et une table était posée au milieu du salon dessus, un pot de fleurs, des journaux, à côté, des sandales et une natte sont posés également.
Je jetais un bref coup d'œil et m'installa sur le fauteuil prêt de la porte. Khalifa lui, à ma grande surprise ne me parle toujours pas et s'est assis dans le fauteuil en face du mien, pffff qu'est-ce qu'il peut m'énerver p****n?.
Ah nous somme enfin rejoints par les deux jeunes filles et la dame à mon plus grand plaisir enfin des gens à qui parler. Je fais mine de lire lorsque m'interpelle enfin khalifa.
- Anta!!!
Je lève les yeux de l'écran pour les plonger dans les siens.
- C'est ma mère, elle s'appelle maguette thiam en s'adressant à moi.
Je pose ensuite mes yeux sur la femme et après sur lui je l'ai fait au moins trois fois, j'étais ahurie complètement perdue et remplie de honte, de bonheur , je suis juste submergée de pleins de sentiments inexplicable mais celle qui dominait était l'enthousiasme.
Aucun son ne sortait de ma bouche je voulais bien parler mais pour dire quoi? Ils me regardaient tous avec des yeux de je ne sais quoi et seulement un AH sorti de ma bouche.
- Elle c'est une amie . Dit-il en m'adressant un regard d'interrogation puis enchaîna
- .... Enfait c'est ma copine... On sort ensemble. Finit-il par dire à mon plus grand bonheur, il avait l'air gêné trop mignon.
- Ah baxna no toudou? Quémanda sa mère
- Anta la toudou
-Ah sa tour bi nexna sama makk anta la toudou répondu t-elle en souriant.
Je souriais et baissais les yeux un tas de questions se bousculaient dans ma tête : Pourquoi? Pourquoi maintenant? Pourquoi aujourd'hui?
- Ce sont mes petites sœurs adorées. Elle c'est mame Diarra, l'autre c'est fatou kiné dit khalifa à mon intention en indiquant de son index les deux filles présentent puis il rajouta kenza tout bas et en souriant en même tant que fatou kiné, sans doute un pseudonyme songeais je.
Il ne fallu même pas une minute pour que celles-ci s'approche de moi et commencent à me poser des questions, khalifa et sa mère sortis me laissant à la merci de ses sœurs avides d'information.
- Alors qu'elle âge as-tu? Me demanda fatou kiné, la plus petite mais sûrement la plus curieuse.
- 18 ans en septembre incha allah et vous?
- Moi 16 et Diarra 18 vous avez le même âge ?
-oui lol fis-je simplement en guise de réponse.
- Tu habite où?
- À médina
- Ahhh on a des amis là-bas ?
- Ah d'accord
- Là-bas c'est très animé et on a trop de liberté contrairement à ici
- Heuuu weah c'est vrai mais bon moi je n'ai pas vraiment de liberté hein moy lolou
- Haha weah l'exception fait la règle
- ça c'est vrai
- Tu es très timide hein contrairement à Joséphine hein Diarra repris kenza en regardant sa sœur le sourire aux lèvres. Celle-ci la considéra un moment puis comme si elle n'avait rien entendu s'adressa à moi.
- Ne fais pas attention, elle croit que tout le monde est aussi loquace qu'elle.
Nous étions en pleine discussion quand khalifa leva le rideau .
- Anta
- oui?
- viens on doit parler
-ok lui répondis-je à plus les filles puis je suivis khalifa et d'un coup tout devient confus pour moi et je ne saurais quoi dire en face de lui.
Je n'arrive plus à réfléchir, je perds mes moyens. Arrivés devant une porte il saisit le poignet, poussa celle-ci et me demanda d'entrer dans ce qui me semble à première vue être une........