‡Chapitre 16 : Unexpected‡

3115 Words
« Ce n'est qu'un cauchemar et je vais me réveiller... Ce n'est qu'un cauchemar et je vais me réveiller... » La jeune chasseuse, le regard creux et crispé de douleur, s'efforça pour se relever et rejoindre son compagnon par de petits pas hésitants. Son état à elle, bien que délabré, lui parut si anodin : des saignements luisant ses membres aux vêtements déchirés et tâchés de pourpre et de terre. Dire qu'elle était mortifiée, était un euphémisme. Un méli-mélo d'horreur, de dégoût et d'anxiété lui semblait rongé les os jusqu'à la moelle. Son cœur battit à un rythme crescendo en même temps que son sang se glaça. Elle ne se rappelait plus quand une situation lui parut aussi atrocement angoissante, peut-être si, mais c'était il y a longtemps. En dehors, la température devenait de plus en plus basse, atteignant un degré auquel Vanupas n'a jamais été en proie jusque-là, toutefois, c'était la moindre de ses inquiétudes. À chaque expiration forcée, ceci due à la douleur, elle exhalait une bouffée de vapeur dense qui se mélangeait à l'atmosphère froide et sèche. – Oh Non... Quelle horreur... Pas ça. Sa voix résonna rauque et grumeleuse à cause de l'inhalation du trop-plein de poussière, ce qui l'amena à tousser fortement. Elle regretta aussitôt son geste et fit pression sur ses côtes pour un semblant de soulagement. Après déglutition, elle se laissa tomber sur les genoux, avec apitoiement, près du corps inerte et à moitié enseveli sous une tonne de gravats de son meilleur ami. La vue sous cet angle tordit férocement ses viscères et sans surprise une boule nauséeuse noua sa gorge. Elle réprima cette sensation de même que les larmes, malgré ses yeux qui picotèrent affreusement. Ses pupilles vacillèrent sur le reste de sa silhouette à la recherche d'un signe. Un signe capable de faire jaillir une infime lueur d'espoir. Kaya cria son nom, pinça et tapota tout doucement ses joues, souffla fortement dans ses yeux. Mais rien. Aucune réaction. « Qu'est-ce que ça veut dire ? Pourquoi il ne se réveille pas ? » Kaya voyait trouble, sa respiration s'accéléra alors que son cerveau traitait encore ce qui était en train de se produire. Tout à coup, sa propre douleur ne semblait plus si sourde, elle était bien là, réelle et insupportable. Kaya voulait hurler, mais ses cordes vocales déjà encombrées, émirent juste des gémissements rauques et pitoyables. « Non, cela ne peut pas arriver. » Impensable ... Kaya refusait de croire que l'un des combattants les plus forts de Vanupas eût une fin aussi tragique et farfelue qu'une impasse due à un stupide désastre de la nature, et non sur un champ de bataille comme on pourrait s'attendre d'un vrai guerrier. « Akkun ... Mort ? C'est... C'est absurde !... Non non non Kaya, ressaissis-toi ! Tu dois faire quelque chose, ne reste pas planter là ! » Tiraillée dans l'âme entre le déni et le désespoir, elle rapprocha une oreille sur son visage afin de percevoir ne serait-ce qu'un léger souffle. Mais une fois de plus, rien. « Pas de panique... Je peux encore améliorer la situation. Ces rochers doivent compresser sa cage thoracique, je dois juste en dégager quelques-uns. » – Je vais te sortir de là, tu m'entends Akkun ? Résistes encore un peu... Fais-le pour Zuri, s'il te plaît. Pleurnicher n'arrangera pas les choses, elle se rendra utile et luttera toujours tant que ses forces le lui permettront. . . . C'est ainsi que Kaya se retrouva à ôter précautionneusement, le corps tremblant, les débris qui encombraient sa silhouette et écrasaient la moitié de sa forme, tout en ravalant sa propre douleur physique. Sous aucun prétexte, elle ne le laissera derrière. Vif ou pas. « Non ! Il doit vivre. » S'il ne le fait pas, Kaya ne se le pardonnera jamais. Elle sera hantée toute sa vie comme pour toutes ces autres fois où son incapacité et sa faiblesse ont constitué un frein pour les autres et elle ne veut plus revivre ça. « Mais Akkun n'est pas comme les autres... Akkun est... Il est... » Le temps pressait et elle n'avait même pas encore dégagé la moitié. Quelle faiblarde ! Et comme toute personne faible, elle avait besoin d'aide. Elle avait juste besoin d'une autre présence rassurante. « J'ai tourné le dos à tout le monde au moment où ils avaient le plus besoin de moi, je me suis conduite en lâche née... Akkun est la seule personne à s'être lancée à ma recherche. Avec la présence d'intrus, le camp est vulnérable. Personne de sensé n'osera quitter le camp pour quelque raison que ce soit et je suis sûre que Akkun en a aussi donné l'ordre. » Elle pourrait bien se dépêcher afin d’enquérir de l'aide, mais elle ne peut pas le laisser seul. Chaque minute compte. Alors elle s'efforcera. . . . Il semblait s'être écoulée une éternité, mais l'espoir de Kaya ne s'était point tari. – Akkun... Tu m'entends ? Réveille-toi par pitié, implora-t-elle la voix enrouée et la respiration profonde. Ignorant la sensation de brûlure de ses paumes égratignées grattant la surface rugueuse des blocs de pierre, Kaya les déplaçait à la hauteur de sa force, faisant attention à ne pas augmenter les dégâts. Soudain, l'inimaginable se produisit. Sous le creux de ses yeux, le fruit de ses efforts était fin prêt d'être payé. Telle une course folle vers l'horizon ténébrescent de la forêt noire, le jeune homme tentait de se frayer un chemin vers la conscience : ses lèvres se contractèrent légèrement et son index droit frémit subtilement. Ce n'était pas grand-chose, mais c'était suffisant pour raviver la flamme d'une espérance qui transparait comme une lueur vive et phosphorescente dans l'obscurité d'une âme troublée. Comme émergeant d'un mauvais rêve, Akkun ouvrit brusquement les yeux. Le jeune chasseur haleta profondément dans une tentative désespérée de reprendre son souffle quand le léger craquement de ses côtes meurtries lui rappela à l'ordre. Il siffla douloureusement à la sensation atroce et déchirante dans sa poitrine. Le reste de son corps était complètement engourdi. Sa tête, ses bras, ses jambes. Ils ne... « Bon sang, qu'est-ce que c'est cette douleur ? » De toute sa vie, il n'avait jamais été en proie à ce type d'agonie et... « Nom d'un chien ! Suis vivant ? » Il n'y croyait pas. Surtout qu'il se rappelle avoir été assommé par une montagne de pierres avec une brutalité sans pareille qu'il perdit connaissance à l'instant même. Apparemment, une mort brutale et rapide était trop demandé à la malédiction, il lui fallait revenir à la vie pour subir d'une tout autre manière les dégâts, à son grand dam. « Tu parles d'un miracle, je me sens tiraillé entre l'enfer et le paradis. Ce n'est pas la sensation la plus agréable qui soit. » Dès cet instant, il fut frappé par toutes sortes de tourments dont une en tête de liste. Kaya. Est-ce qu'elle allait bien ? Elle s'en est sortie, n'est-ce-pas ? Tout ce qu'il espérait, c'est le fait que ses efforts n'aient pas été vains sinon, bon sang ! Il retiendra sa respiration, se privera d'oxygène et mourra pour une deuxième fois. Son esprit s'éclaircit rapidement quand il parvint à saisir des reniflements discrets non loin de sa portée, sa vision légèrement trouble braqua sur une silhouette avachie et tremblante… Oui, elle allait bien et Akkun ne pouvait pas être plus soulagé. – D... Dieu merci, tu es vivant... Sanglota Kaya, son regard débordant à ras de joie et de soulagement. Sa propre douleur une fois de plus, temporairement oubliée. Ses yeux brillèrent, mais elle ne laissa couler aucune larme, se contentant de cligner des paupières. Cet instant fut vite troublé quand Akkun lâcha une quinte de toux suivie de crachats hémoptysiques. Kaya qui fut brusquement ramenée à la réalité, balaya avec une nouvelle inquiétude sa forme. Quand sa respiration devint brusquement plus laborieuse, elle s'affola avant de froncer les sourcils d'irritation. Assise sur ses genoux, elle serra ses jointures sur ses cuisses jusqu'à ce qu'elles pâlirent, faute d'apport sanguin. Le regard baissé sur ses poings, elle parla ensuite avec une fureur pressentie dans ses propos qui se radoucit progressivement : – Pourquoi... Pourquoi t'as fait ça ? Qu'est-ce qui t'a pris Akkun ? Tu... Tu n'aurais pas dû... Regarde maintenant ce qui t'est arrivé... Q... Qu'est-ce que je fais maintenant ? Qu'est-ce que je vais dire à tout le monde quand ils te verront dans cet état ? Elle ferma les yeux et serrant fortement ses paupières, trouvant de plus en plus difficile de retenir ses larmes. – À quoi pensais-tu ? À son insu, la scène défila dans sa tête, redondant et audacieux comme une balle élastique. Son esprit s'interrogea sur les multiples "et si ?" en moins de dix secondes. Le fait de penser qu'ils auraient pu éviter ça, la plonge dans un malaise accablant. C'était tellement écrasant que les mots ne suffiraient pas pour décrire toute la frustration, la tristesse, l'incrédulité, la culpabilité de le voir pour la première fois dans cet état. Et tout ça, par la faute de qui ? Quand elle ouvrit ses yeux et que leurs regards se croisèrent, son cœur se brisa pour une énième fois en mille morceaux. – C'est... C'est plutôt évident non ? Gémit Akkun en réponse, il tenta ensuite de lever son bras libre afin de l'atteindre. Même si le moindre fait et geste était extrêmement mortifiant, il supportera ce calvaire pour se délecter de sa proximité juste une dernière fois. Il se doit de lui faire comprendre qu'il n'a pas agi en tant qu'homme stupide et suicidaire. Depuis le début et jusqu'à la fin, il est conscient de ce choix. – Ne bouge pas ! Intima-t-elle en lui faisant stopper tout mouvement de ses propres mains. Akkun ne voulut rien entendre et ne ménagea aucun effort pour poser sa main sur celles de Kaya. Peu importe ce qu'elle raconte, il voulait juste ce contact, il en avait besoin. Kaya écarquilla les yeux quand elle vit sa main ensanglantée. Tout ce qui l'importait jusqu'à présent, c'était qu'il soit encore en vie, mais elle aurait dû comprendre que tout ceci n'aurait pas été sans conséquence. Il était complètement meurtri de la tête aux pieds : Un liquide rouge, sombre et visqueux s'étendait tout autour de sa silhouette pour former une flaque immonde qui ruisselait comme une petite rivière en contrebas sous les rochers. Le sang d'Akkun. – J'vais bien, t'inquiète... Tout à coup, elle eût peur de découvrir ce qui était en dessous de ses blocs de pierre. – Non, absolument pas ! Ne me prends pas pour une imbécile, je sais ce que je vois... Tu... Tu ne vas pas bien ! Akkun grimaça à cause de sa douleur palpitante de la tête aux pieds et principalement au niveau de sa main sur laquelle Kaya exerçait une poigne serrée. Quand elle se rendit compte de sa maladresse, elle radoucit son geste, s'en voulant de le briser plus qu'il ne l'est déjà. Quand tout ceci prendra fin, elle se promit de ne plus jamais être un fardeau pour lui, quitte à lui accorder tout l'espace dont il a besoin. Pourrait-elle même le regarder en face après ça ? – Ouais, j'avoue... Ça picote un tout petit peu au niveau des côtes quand je dois parler ou même respirer, mais je tiens le coup. Je suis du genre robuste, tu sais. Kaya n'était pas étrangère à ce sentiment, après tout, elle l'a déjà vécu maintes fois auparavant au travers de ses semblables. Et comme toujours le regret et l'amertume se mettaient à cœur joie de piétiner sa misérable fierté, implantant sans vergogne le goût âcre de la défaite due à sa faiblesse. Comme au cours d'une bataille qu'on sait perdue d'avance. – Tu crois vraiment que c'est le moment de faire de l'humour ? Réprimanda-t-elle un peu durement en relâchant sa main pour reprendre sa besogne, stop ! Ne dis plus un mot, laisse-moi t'aider ! Akkun faillit gémir du manque de chaleur. Sérieusement, c'était quand la dernière fois qu'il eût aussi froid ? – Atten... Aïe ! – Désolée. – N... non ça va..., Grogna-t-il, les dents serrées. Endurer la douleur s'avère plus difficile que prévu, mais il pouvait le faire. « Je dois tenir un peu, ce n'est pas le moment de flancher. » D'ailleurs, comment peut-il même survivre à ça ? On dirait qu'un massif de pieux le clouait au sol, même respirer était une véritable t*****e. En temps normal, il s'abstiendrait de toute causerie inutile, mais c'était ici et maintenant que tout se jouait. Akkun observa pensivement le ciel nocturne alors que des souvenirs vagues envahissaient son esprit, tous liés à ses parents, Zuri, ses amis et, à sa non grande surprise, Kaya. Cette fille était incroyable. Il n'y a aucun doute qu'elle a changé radicalement sa vision de voir le monde, faisant de lui l'homme "meilleur" qu'il est aujourd'hui, afin, il espère l'avoir été. . . . Un bref moment plus tard, son regard contemplatif passa de la lune à la jeune fille. Cette dernière se démenait toujours de toutes ses forces afin de l'extirper de là. Ses gestes étaient ralentis par la fatigue, mais dans ses yeux, on pouvait toujours y déceler de la détermination. Jamais, il n'avait rencontré de personne aussi dévouée et persévérante qu'elle. Kaya a toujours été cette fille impulsive et insouciante certes, mais qui possède un cœur tellement grand et pur, qu'il trouva injuste et désolant qu'une personne telle qu'elle, soit née dans un monde baigné d'une cruauté sans bornes. « Cette vie n'est pas pour toi. Tu mérites tellement mieux. » Mais le mal étant déjà fait et afin qu'elle brise cette spirale de remords dont elle croit en être la cause, il se devait de lui dire ces quelques mots. – Kaya... Et elle, se devait de vivre encore longtemps parce que si elle disparaît... "Elle ne pourra accomplir ce pour quoi elle est destinée." Une fois, il pensait avoir entendu une voix étrange lui murmurer ces mots exacts. Il croyait l'avoir imaginé, car à cette époque, il venait à peine de faire sa rencontre. Celle-ci n'était pas des plus amicales, il se l'avoue, mais au fil du temps et quand ses sentiments ont changé, il a pensé que peut-être cette voix ne venait point d'un être non existentiel. Une affection excessive ? Il ne pense pas. La voix quant à elle, a toujours été concise et précise : "Son destin est lié. Protège-là !" Dès lors, la réalisation le frappa moins durement cette fois-ci. « Alors c'est ça. » Mais loin de s'interroger davantage sur l'existence ou non d'esprit ou de voix sorti de nulle part, Akkun avait, à présent, le devoir de lui faire comprendre qu'elle a une bataille plus urgente à mener. – Désolé de te le dire mais... Il y a cette petite voix, la sienne cette fois-ci, qui le rebute, car mettant un frein à ses prochains actions. "Retiens-la !" Exige-t-elle. Mais il l'écarta vivement, ce n'était pas le moment d'être égoïste. – Ne t'épuise à la tâche... L'instant est critique, tu dois faire le bon choix. Il détourna le visage pour ne pas à voir son expression, s'il l'avait fait, il aurait lu de la confusion. Akkun reprit d'une voix entrecoupée de respiration courte : – Et le mieux à faire... Ngh ! C'est de te rendre impérativement au camp afin... de veiller sur tout le monde... T'as vu comme moi ces étranges créatures, ça ne blague pas... En effet, c'était juste. De plus la zone était encore plus risquée que d'habitude et si la terre venait encore à trembler, il ne pourrait plus lui venir en aide d'une quelconque manière que ce soit. Après tout, quelqu'un qui ne peut se sauver lui-même, ne peut en faire autant pour les autres. Pareil pour ces monstres hideux. D'où viennent-ils d'ailleurs ? Néanmoins, une chose est certaine, c'est le fait que son état soit irrécupérable. Son sort à lui est désormais scellé. Kaya, de son côté, sanglotait ouvertement, ses yeux luisirent avant de laisser s'échapper un flot incontrôlable de larmes. Elle passa ses mains sur ses joues pour tenter d'essuyer l'excès, mais sans succès. Ce n'était pas censé arriver. Pourquoi lui ? Comment peut-elle être aussi inutile ? À quoi donc ont servi toutes ces années de rudes entraînements si, au final, elle demeure dans l'incapacité d'aider qui que ce soit à se défaire des griffes de la mort ? – Ne sois pas stupide ! Cracha-t-elle durement, le nez coulant et le visage mouillé de larmes, je ne peux pas t'abandonner dans cet état ! Arrêtes de dire n'importe quoi et laisse-moi finir ce que j'ai commencé. Sa voix toujours teintée de détresse, devint plus douce : – On va s'en sortir ensemble, on l'a toujours fait... Pour couper court à ses divagations, Akkun se donna, une fois de plus, beaucoup de mal pour agripper son poignet dès l'instant où elle était suffisamment proche : – Pour être tout à fait honnête, dit-il d'une voix calme, Moi aussi, je ne veux pas être séparé de toi... Je refuse que tout prenne fin, juste comme ça. Son aveu fut suivi par un long sifflement de douleur : – Mais je refuse d'agir en égoïste... dans un moment aussi crucial... Kaya, tu dois faire ce qui est juste et partir aussi vite que possible. Comme si sa peau brûlait, elle se défit soudainement de sa poigne et reprit sa besogne. Peu importe ce qu'il dit, elle ne l'écoutera pas, du tout. Il a besoin d'aide et vite, ne ressent-il pas ce besoin ? Pourquoi est-il si négligent avec lui-même ? Elle déteste ça. Elle déteste le fait que sa peau ne dégageait plus aucune chaleur. Il était si glacé, qu'à son dernier contact, elle tressaillit de tout son être. Pour une personne à la peau sombre, la pâleur de ses extrémités était si flagrante, que plusieurs fois, elle fut tentée de les frotter pour en faire revenir la couleur. À chaque clignement d'yeux, elle se sentait terrifiée que la morosité de ses paupières emporte pour de bon le peu d'éclat de ses pupilles grisâtres. – Et qu'est-ce qui est juste dans le fait d'abandonner un ami hein ? Je t'en prie Akkun, accroche-toi juste un peu plus, j'y suis presque... –... Ses sourcils se froncèrent durement, signe d'une énorme frustration. Son déni ne lui était absolument d'aucune aide. Quand est-ce qu'elle va enfin arrêter de ne faire qu'à sa tête ? Pourquoi rendre la tâche si difficile ? « Qu'on en finisse une bonne fois pour toutes. » . . . . ♦†♦
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