XVIII – D’UN EXPÉDIENT DE SORCIERL’astrologue, respectueusement salué sur son passage par les dames et les serviteurs de la Médicis, traversa l’hôtel de Soissons, en sortit par la petite porte qui donnait sur la rue des Deux-Écus, coupa de biais cette rue et pénétra dans le corps de logis moyenâgeux de la maison maudite en empruntant l’entrée particulière à ce côté. Abou-Nadarah était chez lui. Un instant après, un observateur placé sur le sommet de la tour de Ruggieri eût pu voir ceci : une ombre silencieuse traversant la cour intérieure de la maison hantée et passant de l’aile de Philippe-Auguste dans l’aile byzantine, au premier étage duquel, formant retour sur le pavillon de la rue du Coq – le pavillon habité par Fiamma – se trouvait le cabinet-laboratoire de Salem-Kébir. Tout était