XIII – L’ŒIL DE MAUGIRONNous avons omis depuis trop longtemps de nous occuper des faits et gestes de deux de nos personnages, et non des moindres. Après avoir conduit, ainsi qu’il s’y était engagé, son généreux vainqueur du vignoble des Chartreux devant l’hôtel de Villeneuve-Marsan, le baron Courmantel avait pris congé de Cœur-d’Amour en lui indiquant son adresse et en l’assurant de son entière fidélité. Puis, lesté d’une couple de pistoles que lui avait remis Matraque, – oh ! bien à contre-cœur et sur l’ordre exprès de son maître – il avait pris le chemin de son logis. Le chemin le moins direct, il faut bien l’avouer, car ce génial capitaine d’une b***e d’épouvantails avait à réfléchir longuement sur la nouvelle situation que lui créait son repentir, joint à la promesse faite par lui a