– Mais où prendre ces cent mille francs ? – Vendez votre charge. – Quoi ! vous voulez… – Sans doute. Le moment est bon, il faut en profiter. Vous réaliserez sur cette vente au moins cent mille francs de bénéfice que vous prêterez à votre gendre, et vous quitterez une profession qui ne vous convient plus ; car je le vois bien, Prudhomme, vous n’aimez pas les affaires. Cette proposition caressait trop les secrets désirs de mon âme pour n’être pas acceptée par moi, je ne dirai pas seulement avec facilité, mais encore avec plaisir. J’écrivis donc au syndic de la corporation une lettre contenant ma démission. Elle était ainsi conçue : « Monsieur le syndic, Désirant rentrer dans la vie privée, je dépose entre vos mains le dépôt sacré que vous m’avez confié. Je conserverai toute ma vie le