Une décision qui s’impose.

1047 Words
ÉPISODE 05 LE LENDEMAIN MATIN AU PALAIS PRINCE BRICE Mes parents ne peuvent pas m’imposer la femme avec laquelle je dois me marier alors que j’ai la capacité de le faire moi-même. Je ne comprends pas pourquoi ils peuvent penser que leur choix à eux est plus judicieux que ce que je ferai moi-même. La même situation se répète à chaque fois que je me rends au village pour mes périodes de congés ou de vacances. Cette fois-ci, ils viennent de recommencer avec le même scénario et je ne leur ai pas laissé le choix. Rufine par contre, tous les éléments sont au point pour prouver qu’elle est assez intéressée par cette proposition de mes parents. J’ai vu la façon dont elle me regardait dans la salle de trône hier matin quand je suis allé répondre à l’appel de mes parents. Face à la question de ma mère de savoir si je la connais, elle se met toute seule à me sourire en me faisant de la tête de dire oui. Elle est bien drôle celle-là. Je ne suis pas dans leur histoire-là. Je dois me rendre en ville d’un moment à l’autre et je n’ai pas besoin d’une femme. Comme je leur ai déjà dit hier matin, il est hors de question que je me retourne en ville avec Rufine. Elle ne m’intéresse pas et cela ne sert à rien d’accepter de faire la volonté de mes parents alors que cela ne va pas aboutir à quelque chose. Elle ne me suivra pas et mon avis sur le sujet est sans appel. Je finis de préparer mes affaires et les gardes viennent les chercher pour les amener à la voiture. Sur la cour, les femmes de ménages attendaient ma sortie pour me souhaiter un bon retour en ville. Je suis accompagné par ma mère pour me diriger vers la voiture. Une fois un peu proche de la voiture qui devrait me conduire en ville, je frotte mes mains l’une contre l’autre en faisant face à ma mère puis je lui dis tout en lui souriant : - Mère ! - Alors ! Pendant combien de temps ta mère doit encore patienter pour revoir son fils ? - Mère ! Tu parles comme si je ne reviens pas régulièrement à la maison. - Oh oui ! Ce n’est pas une question de régulièrement, mais c’est juste que tu vas me manquer, me dit ma mère en touchant sa poitrine. - Tu n’es pas sans savoir çà quel bien la gestion des affaires familiales en ville prend assez de temps mère. - Je sais mais… Pendant que ma mère et moi nous sommes en en train de converser, quelque chose attire mon attention. Mais comment ils peuvent me faire ça ? D’où est-ce qu’elle est sortie et où est-ce qu’elle veut aller ? J’ai l’impression que ma mère s’est montrée gentille et m’a pris toute mon attention pour que les gardes puissent profiter du temps pour installer ses affaires. Je me tourne vers ma mère pendant qu’elle est en train de venir dans notre sens pour lui demander : - Mais mère ! Dit le prince tout surpris. - Hmm ! - Je croyais que toi et mon père vous aviez changé d’avis au sujet de ceci ! Je vous ai pourtant dit mon point de vue. - Je sais, mais mon fils, sois calme, dis-je pour le calmer. Sois calme. D’accord ? C’est compris ? Ton père et moi devons nous inquiéter pour toi. - Mes excuses ma reine ! Mes excuses mon prince. J’ignorais que nous devons partir aussi tôt. - D’accord. C’est bon. C’est von. J’avais déjà donné l’ordre au chauffeur de venir te récupérer. Mais Dieu merci que tu es déjà là. - Mère je rejette fermement cette idée. - Oh mon fils ! Ne t’en fais pas. Ça va aller. Il me regarde et respire assez profondément et se dirige vers la voiture. Rufine le suit et je me mets dans le dos pour les raccompagner jusqu’à la voiture pour leur souhaiter une bonne route. Les servantes elles aussi nous suivent pour raccompagner le prince Brice à sa voiture. Le chauffeur démarre ensuite en destination de la ville. Le prince est en train de perdre trop de temps et cela ne nous profite pas à nous qui sommes ses parents. Il est déjà en mesure de nous donner de petits fils avec lesquels nous allons jouer. J’espère que cela va marcher. Mais cela dépendra surtout de Rufine. C’est à elle de se montrer entreprenante pour réussir à se faire désirer par le prince Brice. Je pense bien que si elle suit nos conseils, elle et notre fils pourront revenir ici dans ce palais prochainement avec le sang de leur sang pour nous le présenter. J’ai hâte de recevoir moi et le roi, ce genre de nouvelle de leur part très bientôt. Après leur départ, les servantes et moi nous nous retournons à l’intérieur du palais. Pendant que les servantes sont allées vaquer à leurs occupations respectives, je suis allée voir mon mari, le roi pour li faire le rapport de ce qui venait de se passer il y a un moment sur la cour du palais au moment où le prince devrait se rendre en ville. Cette nouvelle doit le réjouir d’ailleurs je pense. PATRICIA TOGNISSE Nous sommes au petit matin. Comme hier, aujourd’hui est un jour ouvrable et par conséquent un jour de classe pour tous les élèves de mon village. Je devrais donc me rendre en classe. À mon réveil, j’ai vite terminé mes travaux domestiques pour ne pas être en retard à l’école. Au moment de quitter la maison pour me rendre au cours, il s’est fait que ma mère elle aussi sortit de la maison en ce même moment pour aller faires des courses dans le village. C’est avec elle que j’ai du coup quitté la maison. Nous cheminons ensemble jusqu’à arriver sur le carrefour où nos voies devraient se séparer. C’est là qu’elle me dit : - Patricia ? - Oui maman ! - Hey ! Tiens ça, dit ma mère en me remettant de l’argent avant de me laisser. - Rassure-toi de ne pas rentrer à la maison à pied après les cours, me prévient ma mère…
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