Seizième aventure Comment Tybert prit les soudées de Renart, et comme il en cuit de s’attaquer à un vieux chat. Échappé de la rencontre des veneurs et du Frère convers, Renart avait gagné de larges fossés qu’il connaissait, et les avait mis entre la meute et lui. Mais il avait grand besoin de repos : sa faim, plusieurs fois irritée, n’avait pas été satisfaite ; il se promettait de prendre une autre fois sa revanche du Corbeau, de la Mésange et surtout de Chantecler quand, au détour d’un vieux chemin, il aperçoit Tybert le chat, se déduisant avec lui-même et sans compagnie. Heureux Tybert ! sa queue lui suffisait pour exercer son adresse et lui donner carrière : il la guettait de l’œil, la poursuivait, la laissait aller et venir, la saisissait au moment où elle y pensait le moins, l’arrêt