Avant-propos
Chers lecteurs,
J’ai d’abord écrit l’histoire de Kayla et Pavel dans la nouvelle Possédée. Je leur ai donné une fin heureuse et je pensais en avoir fini avec eux. Mais ils continuaient de me parler. Ils voulaient un roman tout entier, alors le voici. Il est un peu différent des autres tomes de la série, car les personnages avaient déjà une relation de domination-soumission bien établie, et je ne jouais pas avec les notions de consentement qui me plaisent tant. Avec eux, les drames bouillonnent sous la surface et sont plus approfondis. J’espère que cette histoire vous plaira autant qu’à moi.
Si vous ne l’avez pas lu (ce n’est pas nécessaire, simplement divertissant !), voici un extrait de Possédée.
Pavel me prend par le coude d’un geste autoritaire et me fait descendre de l’estrade derrière le premier couple pour attendre que tous les participants aient été associés. Je tourne la tête vers lui et lui jette un nouveau regard insolent.
Ses doigts se referment immédiatement sur ma gorge, qu’il serre. Pas assez pour me couper la respiration, mais presque.
— Tu n’aurais pas dû venir ici ce soir, bouton-d’or.
Il me serre encore plus fort un instant, avant de détendre sa poigne.
— Je croyais que venir ‒ dans tous les sens du terme ‒, c’était le but.
Cela me vaut un véritable sourire, sauvage et coquin. J’avais raison. Il aime bien que je lui réponde.
— Niet. Tu n’aurais pas dû venir. Quelqu’un risque de froisser tes pétales, petite fleur.
Je trouve son accent sexy. Il parle comme les méchants dans les films d’espionnage, et je craque toujours pour ce genre de personnages.
— Et ce quelqu’un, c’est toi ? m’enquiers-je, d’une voix beaucoup plus rauque que prévu.
Il me lâche le cou et détourne les yeux, comme si je n’étais pas digne d’une réponse ou de son attention.
Euh, OK. Ça fait peut-être partie de son rôle de dominateur. Il essaye de me faire perdre mes repères. À moins qu’il ne m’aime vraiment pas.
Sauf que je l’entends marmonner :
— Tu n’en sortiras pas indemne.
Je bombe le torse, même s’il ne me regarde toujours pas.
— C’est le but de ma visite au club, rétorqué-je.
Extrait de Possédée