Le temps que devait durer la visite de M. de Flérigny à Forges s’était prolongé, et de beaucoup. Aussi parlait-il de la nécessité qu’il y avait pour lui de retourner en ville. Cette idée se fortifia par une lettre de Paris, qui lui apporta des nouvelles d’un haut intérêt.
Mon cher vicomte, disait une lettre, je me hâte de vous dire que le roi vous a appelé au poste de ministre plénipotentiaire de France aux États-Unis. Votre nomination, qui est signée et que j’ai vue dans le portefeuille, ne sera officiellement insérée au Moniteur que dans un mois, avec quelques autres nominations diplomatiques qui ont été résolues. Je suis bien heureuse d’être la première à vous annoncer cette bonne nouvelle. Je n’ai pas quitté le ministre que l’affaire ne fût décidée. Vous avez beaucoup fait par votre m
