Je me réveille en sursaut, un tir, puis un deuxième, puis soudain des rafales se font entendre dans toute la Favela, c'est horrible, je reste couché et met mon oreiller sur ma tête en espérant que tout ça ne soit qu'un cauchemar... Que ce n'est qu'un cauchemar de plus, parmi tant d'autres.
*
Le lendemain matin, je suis encore plus fatigué à cause de ces affrontements qui ont eu lieu dans la Favela la nuit dernière, j'attrape un short blanc et un t-shirt rouge, puis je vais me doucher, je m'habille et je mets à mon cou le collier que mes parents m'ont offert, il y a quelques mois, ils m'ont dit de toujours l'avoir avec moi quoi qu'il arrive, de ne jamais le quitter et puis c'est la seule chose qu'il me reste d'eux...
Une fois prête, je vais dans le salon. Thérèsa et Lucas sont déjà en bas en train de manger.
- Bonjour, Dis-je en m'installant à table avec eux,
- Olà. Disent-ils tous les deux, - ç'a été ta nuit ? Me demande Thérèsa,
-J'ai connu mieux. Dis-je sans réfléchir, m***e pourquoi j'ai dit ça, je lève les yeux vers elle, je l'ai vexée, - désolé, dis-je aussitôt. Elle sourit, mais ne dit rien. Garde tes réflexions pour toi la prochaine fois Peyton.
- Je travaille toute la journée, tu resteras avec Lucas aujourd'hui, il n'a pas école, il te fera visiter un peu la Favela pour que tu t'y habitues, Ok vocês dois ? Demande-t-elle.
- sim mãe, dit-Lucas, - Peyton c'est ok pour toi ? Dit-elle en se dirigeant vers la porte d'entrée.
- Oui, c'est ok. Dis-je, elle embrasse Lucas de loin, me fait un signe et passe la porte. Je demande alors, - Qu'est-ce qu'on va faire aujourd'hui ?
- Je vais tout le temps au terrain voir mes amis, mais si tu veux avant on peut aller faire un tour au marché ? Dit-il en mettant ses chaussures, - il n'y a pas grand-chose à faire dans la Favela, mais ma mère essaye de te persuader du contraire,
- Ok, c'est toi le chef. Je lui réponds, et il sourit, je sens que cette journée va être longue.
On sort de la maison et on descend l'allée, on finit par arriver dans une petite rue, on prend à gauche, puis à droite, encore à droite, j'ai déjà perdu le fil, c'est hyper compliqué de se repérer ici.
On arrive sur une place où il y a plein de monde, les gens crie - dois Tomates reais. Ou encore - cinco batatas reais. Et plein d'autres trucs que je ne comprends pas.
- C'est bon ? Me demande Lucas, pressé d'aller retrouver ces amis, je lui souris et dis - oui, pour ne pas le faire attendre trop longtemps. On emprunte une rue, où plusieurs personnes se dirige également, je sens quelqu'un attraper ma main, quand je regarde c'est Lucas, il a l'air effrayé ce qui m'effraye à mon tour, pourquoi est-il comme ça ? - que se passe-t-il ? Je lui demande, et il dit stressé - U... une exécution. J'écarquille les yeux, surprise, puis tourne ma tête pour regarder derrière moi et retourner sur la grande place, mais des hommes armés barrent le chemin, les rues voisines également sont bloquées, ils vont nous obliger à regarder !?
Les gens commencent à se bousculer ne voulant pas être aux premières loge, Lucas et moi nous retrouvons sur le côté en première ligne, j'essaye de reculer pour passer derrière, mais les gens derrière m'en empêche.
Deux hommes sont ligotés et mis en joue par deux autres l'atmosphère est lourde et pesante. Je vois un homme arriver au loin, une démarche assurée, une carrure impressionnante et musclée, avec des tatouages sur toute la longueur de ses bras et son cou, ses cheveux bruns légèrement décoiffé retombent légèrement sur son visage. Je n'arrive pas à déceler la couleur de ses yeux, car il est trop loin et il ne me regarde pas.
Il porte un short et un débardeur blanc en dessous de son gilet pare-balles, il a une arme en bandoulière et une autre plus petite à la main. Même de loin je le vois froncer légèrement les sourcils avant de détailler les passants qui sont obligés de rester, il se tourne de mon côté et là.
Il bloque quelques secondes sur moi, j'arrive à voir qu'il fronce davantage les sourcils, son regard toujours posé sur moi, je peux déceler la couleur de ses yeux, bleu peut-être vert ? ce qui est sûr, c'est que son regard est froid et meurtrier. Des frissons traversent tout mon corps, je détourne rapidement le regard, impossible de le maintenir davantage tellement il est rempli de haine et de rage. Il finit par continuer à détailler le reste des passants avant de dire quelque chose à l'oreille d'un autre homme armé et puis finalement il dit d'une voix sanglante,
- Aujourd'hui... C'est un grand jour, nous avons gagné une bataille cette nuit, et nous avons capturé ces deux abrutis. Je voulais vous monter une nouvelle fois, juste histoire d'être clair pour les imbéciles qui n'auraient pas encore compris, ce qui arrivera à celui ou celle qui aurait envie d'aller ouvrir sa p****n de bouche à une favela rival.
Il charge son arme puis sans attendre, il tire sur l'un deux sans la moindre hésitation, je sursaute et mets ma main libre devant ma bouche pour m'empêche de crier, Lucas avait fermé les yeux comme je lui avais dit quelques secondes plutôt quand j'ai compris ce qui allait se passer.
- Et pour ceux qui n'auraient toujours pas bien compris, dit-il en souriant, il tire une seconde fois et le corps de l'autre homme tombe au sol, une mare de sang s'étend autour des corps,
Les gens autour de nous commencent à sens aller, sûrement que les rues ont été libérées, alors je tire Lucas près de moi sans attendre pour qu'ont face de même, on emprunte une ruelle et je m'arrête net près des poubelles.
- Peyton, dit-il inquiet et toujours un peu choqué, une sensation m'envahie, j'ai mal au ventre et je me sens oppressée, quelques secondes après je vomis mon petit déjeuner, cette sensation est horrible. Je m'assois part terre en soupirant et dit, - T... tu avais déjà assisté à ça ?
Il secoue la tête pour dire oui, à son âge, c'est horrible et inimaginable.
Après avoir repris mes esprits en essayant d'oublier ce qui venait de se passer, nous sommes arrivés sur le terrain, où se trouvent plusieurs enfants qui jouent au foot, plus au fond je remarque un groupe d'hommes et de femmes armées qui discutent entre eux, j'ai demandé à Lucas ce qu'ils faisaient là, et il m'a répondu qu'ils sont là tous les jours.
À midi nous sommes rentrés manger, puis on est repartis au terrain, Lucas était déjà remis de ce qui s'était passé ce matin, il m'a dit que s'il pleurait chaque mort qu'il voit, à force il n'aurait plus d'eau dans le corps pour pleurer, ce qui voulait clairement dire qu'il avait déjà assisté à ça plus d'une fois.
Lorsque je regarde ma montre, elle indique 16 h et j'en ai clairement marre de rester ici à regarder des enfants courir après un ballon, donc je fais un signe à Lucas pour qu'il approche.
- Je vais rentrer, je suis fatigué. Déçu, il répond, - Oh, on doit rentrer ?
Je ne vais pas l'obliger à faire le baby-sitter, il a l'habitude de rester toute la journée avec ces amis.
- Non, non, tu peux rester, je vais rentrer toute seule, mais tu rentres à la même heure que d'habitude ok ?
Il acquiesce, mais dit, -Tu es sûr ? Tu sais comment rentrer ?
- Oui, dis-je - Ne t'inquiète pas pour moi, retourne avec tes amis, il me sourit et s'exécute.
Je sors du terrain et commence à essayer de me repérer, je tourne à droite, puis à gauche, et quand je retourne à droite je me rends compte que je suis déjà passé par là, - p****n ! Dis-je exaspéré, c'est fou pourtant je vois la maison de ma tante plus haut, je teste un autre chemin et alors que je m'apprête à tourner dans une rue derrière moi j'entends,
- Oimeu linda, parar ! Je m'arrête net. Je tourne la tête et je vois deux hommes, armes de guerre en main, je ne sais pas trop ce qu'ils ont dit mais, en une fraction de secondes, je me mets à courir et je les entends crie - você vai morrer hoje minha linda !
Je tourne dans une rue, puis dans une autre, la panique me gagne de plus en plus, je sais qu'ils ne sont pas loin derrière moi. Je tourne à nouveau dans une rue et me réfugie au dernier moment dans une maison que je pense abandonner, je les vois passer quelques secondes plus tard en courant, et je souffle de soulagement, mais je sursaute et me retourne d'un coup lorsque quelqu'un se racle la gorge dans mon dos.
Toute ma joie d'avoir semé, les deux hommes s'évanoui en un instant, deux hommes pointent leurs armes sur moi en fronçant les sourcils, un autre est évanoui, ligoté sur une chaise, et le plus effrayant se tiens debout, couteau en main, il me détaille de bas en haut et quand enfin son regard se pose sur moi je reconnais ces yeux verts envahis par une noirceur qui m'est inconnue, ce sont ceux de l'homme qui a exécuté deux personnes plus tôt ce matin. Je suis tétanisé, je n'arrive même pas à détourner mes yeux des siens de peur qu'il me tranche la gorge, l'atmosphère est des plus tendue et un silence pesant, c'est installé dans la pièce, jusqu'à ce qu'il finisse par le rompre.
- quem é você ? Eu nunca te vi antes.
Je me mens à paniquer intérieurement, ne sachant quoi dire, je commence à secouer la tête de gauche à droite, ce qui n'a pas l'air de lui plaire puisqu'il dit plus fort,
- Nãoouço nada ! J'hésite un instant avant de dire.
- J-je ne parle pas portugais, je n'ai pas compris ce que vous venez de dire. Je lui réponds en sachant que lui me comprendrait, car ce matin, il s'était exprimé en anglais.
- Américana dit-il en lançant un regard amusé à ces amis, avant de dire froidement, - Qui es-tu ?
- Peyton dis-je doucement, il commence à s'avancer vers moi et dit.
- Et qu'est-ce que tu fais là Peyton ? Je t'ai vue tout à l'heure et maintenant ici, tu me suis !? Il s'arrête à quelques centimètres de moi et me fixe, je baisse les yeux, impossible de soutenir son regard si proche du mien.
- Je... euh... je, est-ce que c'est une bonne idée de dire la réelle raison de ma présence ici ? Vu que les hommes qui me poursuivaient sont sûrement des amis à lui.
- À quoi tu joues ? Dit-il en passant son couteau sur mon épaule pour arriver à mon cou, - je ne suis pas quelqu'un de patient, alors répond avant que ma lame ne te tranche la gorge accidentellement, dit-il en exerçant une légère pression sur mon cou, qui me fait grimacer.
- Je... j'ai du mal à reconnaître la maison de ma tante je ne suis arrivé qu'hier, je me suis simplement trompé, mais je vais m'en aller, je ne vais pas vous embêter plus longtemps. Dis-je en regardant mes pieds, mais il place son couteau sous mon menton et relève ma tête pour que je le regarde dans les yeux, il fronce les sourcils avant de répliquer d'un ton sanglant.
- Il y a autre chose que je n'aime pas minha linda, c'est le mensonge, à peine a-t-il fini sa phrase qu'il me donne un énorme coup de poing dans le ventre, ce qui me fait m'écrouler au sol, des larmes de douleur coule alors automatiquement.
Toujours recroquevillé au sol, il se met à ma hauteur et dit, - Tu ne sais pas qui je suis toi, c'est évident, je secoue la tête pour dire non, toujours éprise d'une forte douleur au ventre. - Je suis. dit-il avant de s'arrêter, - regarde-moi ! M'ordonne-t-il, je m'exécute en essuyant les larmes sur mon visage, il reprend, - Je suis César Pereira, Le Chef des Favelas de Rocinha.
Mon cœur s'arrête instantanément...
« Ne te fais surtout pas remarquer par leur chef, il est impitoyable, évite-le, le plus possible évite tout le gang le plus possible, il tue pour un rien et il exécute les gens en pleine rue, sans se soucier de qui regarde ou non. »
Ce sont les paroles de ma tante qui font écho dans ma tête, je ferme les yeux quelques secondes et les ouvrent à nouveau en espérant que tout cela n'était qu'un cauchemar, mais rien n'y fait je suis toujours au sol avec le chef du gang des Favelas en face de moi.
Il se relève et m'ordonne de faire de même, je m'exécute temps bien que mal, - J'attends Minha linda répond à ma question.
- Je...j'étais en train d'essayer de semer... Des hommes, dis-je anxieuse, - je ne vous suivais pas.
- Pourquoi ? Dit-il simplement
- je n'en sais rien, il-ils m'ont appelée, j'ai paniqué et je me suis mise à courir sans vraiment savoir où j'allais.
Il me fixe pendant de longues minutes sans rien dire, j'espère qu'il me croit parce que c'est la vérité.
- Tu n'es pas une espionne d'une Favela rivale alors ?
- Quoi ? Dis-je étonné - Non, non, bien sûr que non.
- je ne préfère pas prendre de risque, dit-il en souriant, il sort son arme et la pointe sur moi. Je me mis à paniquer et à le supplier,
- Pitié ne fait pas ça, je vous jure que c'est la vérité, je ne suis pas une espionne, je suis arrivé hier au Brésil, je vis chez ma tante avec son fils, avant-hier je ne savais pas que j'allais vivre dans les Favelas, je vous en prie, le supplié-je, - c'est la vérité. Il rit légèrement.
- Rafael, dit-il en s'adressant à l'un des deux hommes armés - est-ce que tu crois qu'elle dit la vérité toi ? Demande-t-il joueur.
- On dirait bien, dit-il plus sérieusement en me regardant, César hoche la tête et me détaille à nouveau de haut en bas et dit, - Juste pour être sûr, déshabille-toi.
- Qu-quoi ? Pourquoi veut-il que je me déshabille que va-t-il faire,
- J'ai vraiment besoin de me répéter ? Demande-t-il sourcils froncés.
- juste pour vérifier que tu n'as aucun signe d'appartenance à un gang, dit Rafael pour me rassurer, ce qui lui vaut un regard noir de la part de César, c'est peut-être censé me rassurer, mais rien n'y fait, cet homme me fait peur, celui-ci commence à s'impatienter et braque à nouveau son arme sur moi.
Anxieuse, j'attrape l'ourlet de mon t-shirt, le retire et le lâche au sol, préférant ne pas croiser les regards de ces hommes, je garde mes yeux rivés sur le sol, - Le short dit-il, je ferme à nouveau les yeux, impuissante face à ces hommes, en les rouvrant, je me résous à détacher le bouton de mon short, pour faire glisser la fermeture et je laisse glisser mon short au sol,
- Très bien, très bien, dit-il - maintenant fait un tour sur toi-même lentement, les bras le long de mon corps, je m'exécute à nouveau et tourne lentement, - ela está bem fodida. Dit celui dont j'ignore le prénom, je ne sais pas ce qu'il a dit, mais je ne préfère pas savoir à cet instant précis. Mon corps tremble comme une feuille bien que j'essaye de rester forte.
Lorsque je me retrouve à nouveau en face d'eux, l'homme qui était jusqu'à cet instant inconscient reprend connaissance.
- Oh mon ami ! Dit César plein de sarcasme. - Tu rejoins enfin notre petite fête, je te présente Peyton une Americana elle... Mais il s'arrête de parler, il me fixe un instant puis dit. - Je viens d'avoir une idée des plus formidables, pour me prouver que vous n'êtes pas des enfoirés de traîtres vous allez tous les deux aller récupérer ma c*****e, chez Rodriguez et je veux ma came demain soir au plus tard sur mon bureau sinon je vous bute et je vous donne à manger au chien, está claro ?
- Claro, dit l'homme encore dans les vapes, César se tourne vers moi et dit - Claro ?! Je secoue la tête pour dire oui, pas sûr d'avoir le choix, il s'avance vers moi, son visage à quelques centimètres du mien et dit toujours ces yeux ancrés dans les miens, - Je n'ai pas entendu, Claro ?!
- Oui, dis-je doucement. - Oui quoi ? S'énerve-t-il. - Oui, c'est clair. Dis-je, stressé.
- Bien. dit-il avant de s'adresser à ces hommes, - Nós vamos ! César quitte la maison en premier, suivie de près par l'homme dont j'ignore le prénom et Rafael qui s'arrête quelques secondes à ma hauteur.
- rhabille-toi. dit-il d'un air désolé, je ne me fais pas prier et lorsqu'il a refermé la porte je m'empresse de me rhabiller, je m'apprête à sortir de cette maison rapidement lorsque l'homme sur la chaise m'interpelle.
- Attend ! Crie-t-il. Je me retourne doucement vers lui et il me fixe. - aide-moi... S'il te plaît. dit-il en m'incitant à regarder ces poignets qui était ligoté, un peu hésitante, je m'approche lentement de lui et commence à le détacher.
- Désolé,
Je lève la tête et le regarde sans comprendre, il continue, - que tu aies été entraîné là-dedans, il faut qu'on aille récupérer cette c*****e sinon César nous tuera, j'ai fait une connerie et il veut me le faire payer, Eh oui tu es obligé de venir avec moi, dit-il, comme s'il avait lu dans mes pensées, - César sera que tu n'es pas venu si tu ne viens pas et il te tuera.
Je termine de le détacher et me relève, sans un mot je me dirige vers la porte et je l'entends dire, - Demain 12 h à l'entrée de la Favela, à toi de voir, dehors je me mets à courir, la nuit est tombée dans la Favela, les lampadaires s'allumes déjà, toute tremblante et en pleure je tourne pendant une bonne demi-heure avant de retrouver mon chemin, j'entre rapidement dans la maison. Lucas et Thérèsa sont sur le canapé en train de m'attendre, je m'apprête à foncer dans ma chambre, mais Thérèsa se met sur mon chemin.
- Peyton où tu étais ? Tu t'es perdu ? J'étais morte d'inquiétude... Tu pleures ? Pourquoi ? Dit-elle en me détaillant et lorsqu'elle remarque le sang et l'égratignure qu'avait laissé César avec son couteau, elle fronce les sourcils et dit - Qu'est-ce qui s'est passé ? Mais je ne réponds pas, au bout de plusieurs minutes elle insiste - Peyton qu'est-ce qui s'est passé, qu'est-ce qui ne va pas ?
- Ce qui ne va pas ?! Ce qui ne va pas ! Depuis que je suis arrivé ici j'essaye de faire bonne figure, je suis souriante, je ne dis rien, j'encaisse cette nouvelle vie mais... Dis-je en faisant ressortir toute la colère et la peur que j'avais accumulée depuis mon arrivée, - je suis ne pas heureuse ici ! Je déteste cet endroit. Dis-je alors que mes larmes ne cessent de couler. - Je veux rentrer chez moi !
- Mais c'est ici chez toi maintenant, Peyton. dit-elle sans hausser le ton, je secoue la tête de gauche à droite, la contourne et monte rapidement m'enfermer dans ma chambre.
Je m'écroule sur mon lit les larmes aux yeux et m'endors quelque instant plus tard.
~ La vie exige qu'on prenne des décisions irrévocables avant même de pouvoir en mesurer les conséquences. Robert Goddard ~
Traduction :
- Dois Tomates reais. Ou encore - cinco batatas reais. : Deux reais les tomates, cinq reais les pommes de terre.
- Oimeu linda, parar : Salut ma belle, arrête-toi.
- Você vai morrer hoje minha linda : Tu vas mourir aujourd'hui ma belle.
- Quem é você ? Eu nunca te vi antes. : Qui es-tu ? Je ne t'ai jamais vue avant.
- Nãoouço nada : Je n'entends rien.
- Minha linda : Ma belle.
- Ela está bem fodida. : Elle est bien f****e.