Tome 1 ~ 1 ~

3450 Words
Il est 14:00 quand j'atterris enfin à l'aéroport de São Paulo, c'est une première pour moi, je n'avais jamais voyagé en dehors des États-Unis avant aujourd'hui. Ma tante a dit à l'assistante sociale qu'un ami à elle viendrait me chercher, puisqu'elle n'a pas de voiture. Elle a aussi dit qu'il aurait une pancarte à mon nom, pour que je puisse le reconnaître plus facilement. J'arrive dans le hall de l'aéroport en scrutant les passants à la recherche d'un homme avec une pancarte. Je fini par remarquer plus loin devant moi un homme d'une quarantaine d'année qui tient une pancarte avec écrit Peyton, je m'avance vers lui en espérant qu'il parle ma langue, - Bonjour... Dis-je avec un sourire crispé sur le visage, - C'est moi... Peyton, - Olá garotinha ! Mon visage se déforme en une grimace. Il ne manquait plus que ça. Mais après tout à quoi je m'attendais, on est au brésil, je fronce les sourcils, pour marquer mon incompréhension, mais heureusement je n'ai pas le temps de répliquer parce qu'en voyant mon embarras il me sourit chaleureusement. - Tu ne parles pas portugais ? C'est simple mot, me rassure légèrement. Il parle anglais même s'il a un accent très prononcé, il parle anglais, c'est déjà une bonne chose. Je secoue la tête pour dire non, mes parents n'ont pas pris la peine de m'apprendre, une erreur visiblement. Mais qui aurait cru que je serais forcé de venir vivre ici. Il me sourit à nouveau en attrapant mes deux valises avant de me faire signe de le suivre, je m'exécute et nous quittons l'aéroport pour nous diriger vers une petite voiture ancienne, la peinture est vieillissante et elle est cabossée à certains endroits. Pendant plusieurs minutes, il force avec mes deux valises pour les faire entrer dans son coffre, et il finit par réussir à en mettre une dans le coffre et une sur les sièges arrière. Puis, nous prenons la route pour que je puisse enfin rencontrer ma tante. Paulo m'a dit que la route serait longue donc j'ai fermé les yeux et j'ai fini par m'endormir au bout de 20 minutes de trajet, * - Peyton, je suis désolé tes parents ont été retrouvés assassiné dans une ruelle la nuit dernière, je suis tellement désolé. Dit-elle sans me quitter des yeux. Mais elle a beau m'avoir dit cette phrase, je refuse, je ne veux pas y croire, elle ne peut pas avoir dit ça. Je. Ce n'est pas possible, ce n'est pas vrai, je suis en train de faire un cauchemar, ça ne peut pas être vrai ! Des larmes apparaissent et coules sur mon visage sans que je puisse l'empêcher, parce que la seule chose à laquelle je pense, c'est à ce qu'elle vient de dire... Mes parents assassinés... c'est impossible, pourquoi ? Pourquoi mes parents ? Que leur voulaient-ils ? Elle continue, - Personne ne connait encore la raison, mais ils ne leur ont rien pris, rien volé, la police va mener une enquête, Peyton... Dit-elle toujours son regard rivé dans le mien, - je suis désolée. Je ne dis toujours rien, aucun mot ne sort, qu'est-ce que je vais faire sans mes parents, ils étaient ma seule famille, je n'ai n'y frère, n'y sœurs, n'y oncle, n'y tante, n'y cousin, C'est un cauchemar... ils ne peuvent pas être mort, ils ont dû se tromper, mes parents sont en vie et ils vont passer la porte de la maison dans 3 secondes, 3...2... 1, mon regard est figé sur la porte d'entrée, j'écarquille les yeux quand celle-ci s'ouvre, l'espoir renaît en moi, mais lorsque je m'aperçois que c'est seulement un policier le peu d'espoir qui vivait encore en moi s'évanoui, il s'approche de moi et de l'assistante sociale, ils se mettent à l'écart, mais je tends l'oreille pour écouter, - Sa seule famille se trouve dans un autre pays, on est en train d'essayer de la contacter, dit le policier. - Qui est-ce ? Demande l'assistante sociale. - Sa tante, la sœur de son père, dit-il. Mon Père... a une sœur ? Dans un autre pays ? C'est impossible, il doit se tromper ! Pourquoi ne m'a-t-il jamais parlé d'elle s'il avait une sœur ? Comment ça se fait que je n'aie jamais entendu parler d'elle, - Où est-ce quelle vie ? Demande-t-elle. - Au Brésil, ça ne me choque pas plus que quand il a dit que j'avais une tante, puisque je suis brésilienne, mes parents m'ont seulement dit que j'étais née au brésil et qu'à mes 3 ans ils sont venus vivre en Amérique, c'est tout ce que je sais mes parents n'ont jamais voulus me parler de leur enfance ou de la mienne au brésil, ils me parlaient uniquement de moi en Amérique. - Si elle ne la prend pas en charge, elle sera obligée d'aller en foyer, et à ses 18 ans elle se retrouvera à la rue. dit-elle. -Alors prions pour qu'elle accep.......Biiiiiiiiip Bippppp, Je me fais réveiller en sursaut par des Klaxons, en me redressant je sens quelque choses sur mon visage, je viens essuyer discrètement une larme qui coulait sur ma joue, je cligne plusieurs fois des yeux ne réalisant pas encore là où je me trouve quand je regarde à gauche je vois des maisons insalubres presque détruites, mais des gens sont à l'intérieur, quand je regarde à droite je vois la même chose et quand je regarde devant je vois que ces maisons s'étendent jusqu'en haut d'une colline, je suis... je suis dans des Favelas... Pourquoi ? Paulo s'est arrêté ici à l'entrée des favelas, mais pourquoi ? Est-ce qu'il connaît des gens là-bas ? Je tourne la tête vers Paulo, il me regarde avec un léger sourire avant de me demander - Qu'y a-t-il garotinha ? - Pourquoi est-ce qu'on s'arrête ici ? Il réfléchit un instant avant de répondre, - Eh bien, on va chez ta tante, on ne peut pas entrer dans les favelas avec ma petite voiture, les pentes sont trop raides alors, on va faire le chemin à pied, elle habite un peu plus en hauteur dans la colline, dit-il en pointant du doigt cette fameuse colline, - Ma tante vie dans les favelas ? C'est une blague, c'est ça !? Dis-je à voix haut sans m'en rendre compte, Paulo fronce les sourcils et dit plus sévèrement, - On n'a pas tous eu la chance de quitter les favelas pour aller vivre en America, Son ton est rempli de reproches, mais j'ai l'impression que ça ne m'est pas directement adressé. Paulo descend de la voiture et ouvre le coffre, attends une seconde... il me faut quelques minutes avant de comprendre... mes parents vivaient ici ? C'est ça qu'il est en train de me dire, je sors rapidement de la voiture pour le questionner, ça fait plusieurs jours que j'ai l'impression de ne pas connaître mes parents, et je me rends compte qu'ils m'ont cachés pleins de choses sur leur vie. S'il sait quelque chose, j'aimerais qu'il me le dise. J'ai tellement de question sans réponse. - Mes parents vivaient dans les favelas ? Pourquoi ? Et pourquoi sont-ils partis ? Tu les as connus ? Comment est-ce qu'ils ont fait pour quitter les favelas ? Et pourquoi n'ont-ils pas emmené ma tante ? Dis-je essoufflé par mon assaut de questions. Paulo ferme le coffre puis va récupérer l'autre valise, quand il me fait face il sourit, - Tes parents ne t'ont pas parlé de leur vie avant l'America. - Non, dis-je simplement en suivant Paulo qui s'enfonce dans les favelas avec mes valises, un léger frison me parcours le corps alors qu'on s'enfonce dans ces Favelas. J'ai l'impression d'être observé et épié, mais j'essaie de rester concentré sur Paulo, qui a l'air de me fuir. - Ça ne m'étonne pas d'eux, ils avaient tendance à garder un tas de chose pour eux, comme le fait qu'ils allaient quitter les favelas, - Ils sont partis sans rien dire à personnes ? Il tourne la tête vers moi et dit, - ils ont laissé une carte à ta tante et sont partis sans se retourner, et on n'a jamais eu de nouvelle d'eux. Mes parents ont vraiment fait ça. Je ne comprends pas. Ils auraient pu au moins dire au revoir, où donner une explication. - Et mes autres questions ? Dis-je l'air de rien. - Tu vas y répondre ? Il me sourit et dit. - tu poseras ces questions à ta tante, mais pour répondre à l'une d'entre elle, oui je connaissais tes parents, - Oh non... sans blague. Dis-je en levant les yeux au ciel, il émet un légèrement rire. Nous marchons en silence, je regarde droit devant moi pour éviter les regards curieux des passants qui nous observent. Mais quand je me risque à lever un peu les yeux, mon sang se glace. Je vois des hommes avec des armes automatiques sur le toit d'une maison, je dis très doucement à Paulo, - il... il y a des hommes avec des armes, là en haut. Je les désigne avec mes yeux, Paulo suit mon regard et n'a pas l'air surpris, il dit simplement, - il va falloir t'y habituer garotinha. Lorsqu'on est assez loin d'eux je dis, - M'y habituer ? Comment ça m'y habituer ? Pourquoi je devrais m'y habituer ? Qui sont-ils ? Ce ne sont pas des policiers ça se voit ? Ils n'ont pas du tout la tête de l'emploi, dis-je dans ma barbe avant de reprendre, - Pourquoi est-ce qu'ils sont avec des armes ? Est-ce que c'est légal ? Je suis sûr que non Et... Mais il me coupe, - Garotinha. dit-il agacé par mes questions. -Tu demanderas à ta tante elle t'expliquera sûrement mieux que moi, la maison est en haut là, dit-il en me montrant du doigt. Il n'a clairement pas envie de répondre à mes questions, mais il y en a une qui me trotte dans la tête depuis tout à l'heure, et quand on arrive à mi-hauteur de la pente je me risque à demander, - Mmh, qu'est-ce que ça veut dire garo...tima ? Il s'arrête, me regarde et commence à sourire, - Ce n'est pas garotima dit-il en reprenant la marche - c'est garotinha, ça veut dire petite fille, Je le regarde et dit - je ne suis plus une petite depuis longtemps, il me sourit, sans rien ajouter de plus. En silence on arrive enfin devant la maison de ma tante, du moins je suppose que c'est ici. - C'est là, dit-il avant de frapper à la porte et un instant plus tard un petit garçon ouvre la porte, il sourit à Paulo qui lui ébouriffe les cheveux et dit - como você está meu amigo ? - Bem e você ? Dit le garçon, Paulo répond – Bem. Puis il se retourne vers moi qui suis resté à l'écart et dit, - Voici ta cousine Lucas, il me regarde et dit - l'Americana. Avant de me faire un câlin je suis un peu surprise au début, mais je finis par me laisser aller et lui rend son câlin. Alors c'est lui mon cousin, je me demande vraiment ce que mes parents ont bien pu me cacher comme ça, Lucas prend ma main et m'attire dans sa maison, quand j'entre, je suis surprise de voir l'état de la maison dans laquelle ils vivent, les murs ne sont pas peints, le blanc a laissé place au marron, et parfois il y a même de la m********e dû à des fuites d'eau sûrement à cause de la pluie qui a traversé les murs, Il y a le strict minimum ici, une petite télé, un petit canapé plutôt usé, quand je regarde la cuisine, elle est dans un sale état et l'escalier pareil, je me demande est-ce que si j'essaye de monter tout ne va pas s'écrouler sous mes pieds tellement il y a des fissures, je sais que je ne devrais pas me plaindre, mais quitter brutalement l'Amérique pour ça... Pour les Favelas qui ne s'en plaindrait pas un minimum, Mon appartement me manque mon lit me manque mes amis me manque et mes parents me manquent plus que tout, je viens à peine d'arriver que j'aie déjà envie de partir, je suis là parce que mes parents ne m'ont rien laissé pas d'héritage rien, pourquoi ? Personne ne sait. À croire qu'il voulait que je vienne ici. Il y a une femme est dans la cuisine ce doit être ma tante, puisqu'en fait elle ressemble traits pour traits à mon père, je la dévisage sûrement, parce qu'elle me sourit et dit, - Nous sommes jumeaux, ton père ne te l'a pas dit ? Me demande-t-elle en s'avançant vers moi, jumeaux carrément ? Je sais que je me répète mais... Pourquoi mon père ne m'a rien dit. Elle poursuit, - Peyton, la dernière fois que je t'ai vu tu tenais tout juste sur tes jambes, tu as tellement grandi. Elle me prendre dans ses bras, elle aussi, je lui souris gêner, car moi je n'ai aucun souvenir d'elle, je ne savais même pas qu'elle existait il y a quarante-huit heures, elle remarque s'en doute ma gêne puisqu'elle s'écarte de moi. - Tes parents ne t'ont pas beaucoup parlé de moi, c'est ça ? Demande-t-elle en m'invitant à m'assoir. Paulo nous interrompt, - je dois y aller, até logo. - vê você. Répond ma tante. Lucas lui était monté sûrement que si trouvait sa chambre, il est temps d'en apprendre un peu plus sur la vie de mes parents dans ces favelas, je réponds à sa question avant ça, - À vrai dire je ne savais même pas que mon père avait une sœur, mes parents ne me disaient rien sur leur vie ici, je ne savais pas que vous viviez dans les favelas n'y que j'y ai vécu pendant 3 ans ou même que mes parents y ont vécu et sont partis. Quand je termine, je lève les yeux vers elle et voie son regard, elle a l'air triste d'apprendre que son frère ne me parlait pas d'elle, mais elle n'a pas l'air plus choqué par cette nouvelle. - ç'a dû être dure pour toi, là-bas toute seule, dit-elle simplement - Oui, c'est vrai, et j'ai vraiment un tas de questions à te poser, mais je ne veux pas te déranger. Elle me sourit - Ne te prive pas vas-y. Je souris de plus belle. - Mes parents vivaient avec toi ici ? - Non ils avaient leur propre maison, elle est abandonnée maintenant, - Pourquoi ils vivaient dans les favelas ? S'ils étaient pauvres comment ils ont fait pour qu'on aille vivre en Amérique ? Je dis plus doucement. - Pourquoi ne t'ont-ils pas emmené avec nous ? Elle rit, pourquoi elle rit ? Sans doute pour cacher sa tristesse. - Je n'ai pas les réponses à toutes tes questions Peyton mais tes parents n'étaient pas riches comme nous tous ici, comment ils ont fait pour partir, aucune idées ton père a commencé à fréquenter des personnes peu recommandables et un an après il est parti avec toi et ta mère, je ne sais pas pourquoi il ne m'a pas prévenu ou pourquoi il ne m'a pas emmenée, j'aimerais le savoir tout comme toi, mais je ne sais pas. Je la fixe pendant un moment puis je détourne le regard, mon père avait de mauvaises fréquentations ? Je ne comprends rien ! Comment assembler un puzzle si l'on n'a pas toutes les pièces ? Quand je reporte mon attention sur elle, elle a le regard dans le vide, elle sent mon regard, car elle se tourne vers moi, je décide de changer de sujet, qui d'autre à par mon père pourrait répondre à toutes mes questions ?! Et puis, on aura tout le temps de parler de mes parents, une fois que je me saurais bien installé et que j'aurais digéré tout ça. - Mmh Pourquoi... pourquoi il y a des hommes armés dehors ? Ce ne sont pas des policiers et personnes ne dit rien ? Comme si c'était normal. Son regard change, il devient inquiet, - C'est le gang Peyton, tu ne dois surtout pas t'approcher d'eux, un mot de travers, un regard de travers et ils te tueront, -O... Ok dis-je choqué par ce que je viens d'entendre, je ne peux pas croire que tout ça est réel, - Mais que fait la police, pourquoi elle n'intervient pas ? Demandais-je toujours ahurie par ce que je viens d'entendre. - La police n'entre pas dans les favelas Peyton, dit-elle comme si cette question était ridicule, - Et pour mes études ? Cette année, c'était censé être ma dernière avant que j'aille à la fac., quand j'étais en cours, je n'avais qu'une envie, c'est que ça se termine, mais là je n'ai qu'une envie, c'est de reprendre les cours. Elle me regarde d'un air désolé, et je comprends tout de suite. - Il faut que tu trouves un boulot ma belle, les études, c'est fini après le collège, il n'y a plus d'école dans les favelas, je n'ai pas assez d'argent pour que tu ailles étudier en ville et tu ne parles même pas un peu le portugais ce qui aurait été problématique même si on parle aussi anglais dans les favelas. Trouver un emploi sérieusement ? Je la fixe ne sachant trop quoi dire. Un travail... - Tu n'es pas obligé d'en trouver un dès demain tu as le temps, mais commence à y penser Peyton. Dit-elle, J'acquiesce de la tête toujours perturbée par ce que je viens d'entendre, mes études mon avenir tout ça, c'est mort ? C'est fini ! Tout a disparu en même temps que mes parents... elle reprend - Surtout Peyton essayer de ne pas trainer dans les favelas le soir, ici le soleil se couche tôt, dit-elle en m'invitant à regarder par la fenêtre, le soleil se couche déjà je jette un œil à ma montre que j'avais réglé à l'heure d'ici avant de décoller de l'aéroport, il est à peine dix-sept heures trente, - Les favelas la nuit, c'est l'enfer, mieux vaut être chez soi, ajoute-elle. Elle regarde mes valises - Tu ne voyages pas léger toi. Je lui souris, si elle savait tout ce que j'ai été obligé de laisser là-bas, - Lucas ! Crie-t-elle - J'espère que tu as bien rangé la chambre où va s'installer Peyton comme je te l'ai demandé !? On l'entend dire, - Oui mamãe, puis courir et faire des vas-et-viens ce qui nous fait sourire moi et Thérèsa, elle me regarde, - Je vais t'aider à porter tes valises, - Merci, dis-je, on attrape chacune une valise et monte les escaliers qui mènent à un petit couloir il y a quatre portes elle me montre sa chambre, la salle de bain, la chambre de Lucas, et pour finir ma chambre quand j'y entre je n'ai qu'une envie, c'est de pleurer, mais je fais bonne figure face à Lucas et ma tante qui n'ont rien connu d'autre que les Favelas, qui m'ont ouvert leurs portes gentiment et qui ont accepté une bouche de plus à nourrir. La fenêtre de ma chambre a une vue imprenable sur les Favelas, et si on fait abstraction de tout ce qui s'y passe la vue est magnifique, illuminée par les lumières des maisons et des lampadaires, c'est super beau, Thérèsa et Lucas sont partis ils ont dit qu'ils me laissaient m'installer. Les larmes que je retenais depuis que je suis arrivé ici finissent par couler et malgré tout, ça me fait un bien fou d'évacuer ce trop pleins d'émotions. Un instant après je me décide à ouvrir mes valises et à ranger mes vêtements dans une petite commode en bois. Je pose sur la table de chevet à côté de mon lit une photo de moi et mes parents, je sors mon portable, et l'allume, mais je peux simplement regarder les photos, ma puce a été désactivée puisque je n'ai pas d'argent pour payer mon a********t. Je sors de ma valise un pyjama que j'enfile, ensuite je m'allonge sur mon lit, je ferme les yeux pour me remémorer des moments avec mes amis et ma famille et essayer d'oublier où je suis parce que j'ai vraiment un mauvais pressentiment sur mon avenir dans ces Favelas. Je finis par m'assoupir quelques minutes plus . ~ La vie est pleine de surprise, certaines bonnes d'autres moins bonnes. Pablo Escobar. ~ Traduction: Olá garotinha : Bonjour jeune fille Comovocê está meu amigo ? : Comment tu vas mon ami ? Bem e você ? : Bien et toi ? Até logo. : À plus tard. Vê você. : À plus.
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