– Je demande bien pardon à monsieur et à madame… balbutia-t-il. – De quoi s’agit-il ? interrompit la marquise avec solennité. Et tonton marquis ajouta en touchant légèrement son jabot : – Vacontez-nous cela, mon bvave ! Et appovtez des sièges ! nous allons juger ce pvocès-là ! Besançon se hâta d’obéir. Isidore s’assit auprès de Dorothée, tandis que la petite Lily, faisant le tour de la table, venait pincer la jambe de Gaston, toujours debout et immobile à la même place. Depuis qu’il était là, ses grands yeux bleus ne m’avaient pas quittée. Il ne répondit même pas à l’agacerie de la gentille Lily. L’aînée des demoiselles, qui se nommait Zoé, et l’institutrice restaient en arrière, ne donnant à cette scène qu’une très-médiocre attention. Musnier fit manœuvrer sa serviette, et salua comm