Ma trouvaille me fit sourire, je me souvins alors qu’au moment où le pauvre sourd avait glissé mon papier dans son sein, Pidoux lui avait dit : – Vous sentez qu’elle ne pouvait deviner qu’on demanderait à voir les cahiers de la petite !… Le sourd n’entendit pas. Pidoux, au lieu de répéter, lui écrivit cela sur un coin de carte avec un crayon, et le sourd approuva du bonnet. Franchement, il m’était fort indifférent que M. le baron d’Avray épousât mademoiselle Irène. Je ne me croyais point le droit de mettre des bâtons dans ses roues. Je revins au salon comme si de rien n’eût été. A dater de ce moment, la défaite de ce pauvre baron ne fut plus qu’une affaire de temps. Il hésita encore douze ou quinze mois, comme s’il eût pris à tâche d’affoler le précieux Pidoux, mais la chose était bien d