Sur le breuilJ’ai eu bien des émotions au Breuil. On a planté une tente de toile comme une grosse toupie renversée, et, en allant faire une commission, j’ai vu par-là un grand n***e. C’est le cirque Bouthors, qui vient s’installer dans la ville. Ils ont un éléphant et un chameau, une b***e de musiciens à shakos et à tuniques rouges, avec des parements d’or et des épaulettes comme des pâtés. Ils ont fait le tour de la ville en battant de la grosse caisse ; les écuyères sont en amazones et les écuyers en généraux. Les paysans regardaient, la bouche ouverte ; les gamins suivaient en trottant. Une écuyère a laissé tomber sa cravache. Nous nous sommes jetés dix pour la ramasser, et on s’est battu à qui la rendrait. L’écuyère riait ; son œil a rencontré le mien ; et j’ai senti comme quand