Les fées étaient très animées quand elles la montraient avec son enfant, causant au milieu d'un groupe de sages matrones, et affectant d'être une vieille matrone comme elles, s'appuyant à l’ancienne mode sur le bras de son mari, en s'efforçant, cette charmante petite femme, de faire voir qu'elle avait abjuré les vanités du monde en général, et qu'elle était parfaitement au fait de son métier de mère ; elles la montraient encore riant de la gaucherie du voiturier, relevant son col de chemise pour le faire ressembler à un petit maître, et tâchant de lui apprendre à danser. Les fées tournaient et s'agitaient autour de lui quand elles la montraient avec la jeune fille aveugle ; car quoiqu'elle apportât la gaîté et l'animation partout où elle allait, elle faisait toujours plus ressentir ces do