Je suis prêt !

3550 Words
ONDO Tout était pourtant parfait et si beau entre elle et moi. Je ne peux pas comprendre qu'en peu de temps, tout ce que nous avons mis des années à construire puisse basculer de la sorte. J'ai du mal à vivre cette distance que Rose crée entre nous deux. Ça fait des jours voir des semaines maintenant qu'elle m'évite sans que je ne me rends compte de la véritable raison. En acceptant de me rendre à l'anniversaire de Prudence, c'était dans l'espoir de la rencontrer pour discuter elle et moi de ce qui est à l'origine de cet éloignement soudain, mais c'est tout frustré et nerveux avec le cur déchiré que je me rendis à la maison sans même attendre que la fête finisse. J'ai une partie de moi qui meurt. Ce matin lorsque je me suis levé, j'ai pris la direction de la maison de sa meilleure amie pour qu'elle me parle en ayant le cur sur les lèvres. Je suis décidé à savoir aujourd'hui ce qui se passe pour qu'on en arrive à ce genre de désaccord, peu importe la qualité de la vérité qui nous divise. J'arrive chez elle et elle était sur le point de se rendre au boulot. Je ne perds pas le temps pour lui faire comprendre l'objet de ma présence dans sa résidence à une heure aussi matinale : Moi : Excuse-moi si j'ai débarqué chez toi de la sorte de bonne heure. Je ne supportais plus le silence de Rose. J'ai tout fait pour entrer en contact avec elle et la faire parler mais c'est sans succès. Je fais l'effort d'aller bien, mais ce n'est que du leurre, car au fond de moi, je suis brisé en plusieurs morceaux. Il n'y a que toi qui puisses véritablement m'aider à voir clair dans cette affaire avec Rose. Elle : Je partage ta douleur Ondo. C'est dur ce que vous traversez tous les deux. Rose non plus n'est pas contente de t'éviter ou de rester en retrait. J'aurais bien voulu que ce soit elle qui t'explique les faits et non moi. C'est là que je lui trouve tort d'ailleurs. Elle ne doit pas te fuir toute la vie pour une situation qui date de plusieurs années en arrière avant votre rencontre ! Je tique lorsque je l'entends parler ainsi. Je commence par imaginer ce qui pourrait être à la base de cette division. Moi : Plusieurs années en arrière ? Elle : Oui c'est bien cela. Tu l'avais accepté sans tenir compte de son passé si mes souvenirs sont exacts. Tu n'avais pas voulu qu'elle te fasse part de sa vie antérieure avant que vous ne vous mettez ensemble ce soir-là à la plage n'est-ce pas ? Moi : C'est exact, et cela n'a pas changé, mais tu ne m'as toujours pas encore dit la véritable raison qui a fait qu'elle s'en est allée de chez moi l'autre soir sans plus chercher à me voir ! Il faut que tu me dises la vérité pour que je te laisse aller à tes occupations. Alors dis-moi juste l'essentiel, car toute mon âme est remplie de peine et de tristesse. S'il te plaît. Elle : C'est dur, mais il faut que tu le saches. Ainsi, il te reviendra le choix de l'accepter et de faire avec, ou de choisir à t'éloigner à ton tour pour aller voir ailleurs. Rose, par le passé a eu une vie de romance avec monsieur Luc Ondo, ton père (baissant la tête). Moi : Non ! Tout sauf ça. Tu ne m'as toujours pas encore dit la vérité Clara. Ce que tu dis n'est pas possible ! Rose est très prude pour avoir cette vie que tu lui attribues dans son dos. Je ne peux pas te croire. Elle : Je sais que c'est dur de croire en cela, parce que c'est choquant, mais c'est ça ce qu'elle m'avait confié. Je ne la calomnie pas. La vérité, c'est comme le comprimé de nivaquine. Très amer à avaler, mais si tu veux aller mieux tu devras l'avaler. C'est pour toutes ces raisons que j'ai préféré qu'elle t'avoue la vérité elle-même et tu sauras quel choix opéré. Tu as encore un peu de temps pour qu'elle te confirme tout ce que je viens de te dire. À toi de voir comment tu vas le prendre pour l'empêcher de s'en aller loin de toi. Moi : Aller loin de moi ? Elle a l'intention d'aller où ? Elle : Elle voyage pour l'Afrique du Sud dans quelques heures (tournant le dos de son bras pour voir l'heure). Disons dans cinq heures exactement. Moi : Merci beaucoup. Passe une bonne journée. Elle (Criant à mon endroit) : Mais c'est jusqu'à douze heures ! En tout cas, ne fais pas de bêtises sur le trafic ni à l'aéroport. Conduis avec prudence et surtout bonne chance à toi. Pour toutes réponses, c'est le vrombissement du moteur de mon véhicule qui lui répond à ma place. La circulation n'est pas assez dense fort heureusement ! Je roule donc à tombeau ouvert dans l'ultime but de rattraper Rose avant que son avion ne décolle pour l'empêcher de se rendre à ce voyage. Peut-être qu'elle part ce matin et a menti à Clara. Même si c'est vrai ce que Clara venait de me raconter, il faut que je l'entende de sa propre bouche pour me laisser convaincre encore plus. Lorsque j'arrive à l'aéroport, je gare rapidement sans fermer la portière et je commence par courir dans tous les sens pour voir si je vais tomber sur elle, mais je ne vois pas la moindre trace d'elle dans le hall. Je décide alors de rester à l'aéroport jusqu'à midi avant de prendre une autre décision. À midi moins le quart, Je me rapproche des agents du poste de contrôle pour être mieux renseigner sur les vols pour l'Afrique du Sud : Moi : Bonjour monsieur le contrôleur ! Lui : Bonjour cher passager ! En quoi puis-je vous aider s'il vous plaît ? Moi : En fait, je ne suis pas un passager. C'est plutôt ma femme qui voyage pour l'Afrique du Sud. J'avais une urgence à régler ce matin lorsqu'elle a pris le départ pour l'aéroport. Je voudrais donc savoir si de tel vol en destination de Johannesburg est déjà parti vu l'heure qu'il fait. Merci de m'aider. Lui : Nous sommes à votre service je vous en prie. L'avion dont vous parlez décolle dans exactement quinze minutes. Moi : Ah Dieu merci. Alors où est-ce que je peux passer pour la voir ? Lui : Là je suis vraiment désolé monsieur, mais l'embarquement est déjà terminé il y a un moment. Vous pouvez patienter pour l'appeler une fois qu'elle sera à destination. Je ne sais pas si je dois pleurer ou s'il faut que je m'écroule parterre pour oublier cette amertume et déception qui m'anime au moment où je parle ! Je suis resté ici depuis le matin et je n'ai pas pu voir Rose ! Où est-ce qu'elle a bien pu passer sans que je ne la vois ? Comment Rose peut me faire ça à moi ? Voyager sans m'informer, et mieux encore, me laisser dans de l'incertitude ! Il ne manquait plus que ça pour que je comprenne qu'en réalité elle ne m'a réellement jamais aimé comme elle le clamait depuis des années. Comme j'ai été très aveuglé pour ne pas m'en apercevoir, elle a profité pour me poignarder en plein cur. Perdant tout espoir et rongé par le dépit, je rassemble toute l'énergie qui me reste dans le corps pour avancer vers mon véhicule. Il faut que je rentre m'enfermer puis me saouler la gueule pour oublier toute cette aigreur qui tenaille mon esprit et mon humeur. J'avance vers la sortie en dandinant, et comme par hasard, en voulant franchir le seuil du hall, je me retrouve face à Rose qui me cogne sans le vouloir : Moi (Revenant en moi) : Rose ? Elle (Baissant la tête) : Qu'est-ce que tu me veux Angel ? Nos chemins ni nos destins ne sont pas liés, alors il faut que je me tire pour te laisser faire ta vie. Maintenant laisse-moi partir. Moi : C'est hors de question Rose Élodie. Ça fait des jours que tu m'évites et cette fois-ci, je ne vais pas te laisser m'échapper une nouvelle fois. Ton billet d'avion sera remboursé par moi. Ne t'inquiète pas. Tu ne peux pas laisser tomber ton boulot et fuir à cause de ton passé. Elle : Il n'y a plus rien à faire pour que tout redevienne comme avant Angel. Ne te fais pas de soucis pour moi. Je suis assez grande pour prendre de très bonnes décisions. Je suis désolée de te quitter ainsi, mais il faut qu'on se sépare avant que tu n'apprennes la vérité. Ce serait mieux pour le bien-être de nous tous. Moi (Baissant la tête avant de la relever) : Je ne sais pas ce que tu me caches encore jusqu'à présent Rose, mais sache que Clara m'a tout raconté ce matin. C'est grâce à elle que j'ai su pour le voyage. Elle (Laissant tomber ses effets pour attraper sa tête) : Quoi ? Mais elle ne peut pas oser me faire ça ! Elle n'a pas ce droit ! Moi : Si ! C'est bien ce qu'elle a fait. Je l'ai obligé à me dire la vérité comme tu estimes que je n'ai pas le droit de l'apprendre. Tu as raison. Elle (Fondant en larmes) : Je t'ai offensé j'avoue, mais j'avais vraiment honte de moi Angel. Je ne savais pas comment te regarder droit dans les yeux pour te raconter une vérité aussi dure, amère à vivre. Je ne voulais pas te donner plus de raison de me haïr, de me détester ! Je ne voulais pas te faire plus de mal c'est pourquoi j'ai préféré m'en aller sans rien te dire. J'avais besoin qu'on me comprenne, mais toi je craignais ta réaction. Moi (Sentant des pincements au cur) : Sèche tes larmes et viens avec moi. Tout peut s'arranger une fois qu'on aura parlé. Tout le monde a droit à une seconde chance. À moi tu as donné une seconde chance. Je vais alors te rendre la pareille, mais avant ça, nous allons rentrer chez toi et tu vas me raconter comment les choses se sont passées. Viens avec moi. Je l'aide à porter ses bagages à la voiture. Pendant qu'elle se tient debout me faisant dos près de la portière, je les range dans la malle arrière avant de venir poser un genou parterre derrière elle sans qu'elle ne s'en rende compte : Moi : Chérie ? Elle se retourne pour me regarder en larmes lorsque j'enchaîne avec cette phrase magique : Moi : Veux-tu devenir mon épouse Rose ? Cette fois-ci, elle fond encore plus en larmes avant de répondre en sanglots : Elle : Oui je le veux. Je veux devenir ton épouse. Elle me tend la main et je lui mets l'alliance sur son annulaire gauche. Elle pleure de joie et je me lève pour l'enlacer pendant un moment. Elle : Je t'aime Angel. Moi : Je t'aime aussi ma Rose. Personne ne pourra nous détruire. Je l'aide à s'asseoir dans le véhicule puis je démarre pour nous rendre chez elle. Quel que soit son passé, j'avais promis d'aller jusqu'au bout et je tiendrai ma promesse. PRUDENCE J'ai eu droit à l'anniversaire le plus merveilleux de ma vie grâce à l'implication de ma perle rare et de ma mère. Tout était parfait pour que la surprise marche. J'étais doublement heureux et excité. J'ai reçu plein de cadeaux de la part de tout le monde, seulement que je n'ai pas beaucoup remarqué la présence de mon frère et amour d'une autre mère ni sa Rose. Je prie pour que ces deux-là se parlent puis se comprennent enfin. Parmi les cadeaux reçus, il y avait une enveloppe que je comptais ouvrir une fois seul à la maison, mais plus tard, je me rends compte que je l'ai fait tomber chez Clara. J'espère qu'elle n'a pas été tellement curieuse au point de l'ouvrir dans mon dos ! En tout cas, dès mon retour à la maison le soir, je vais l'appeler pour lui faire le point de ma journée à BÉNIN CONTRÔLE SA et lui demander de m'apporter l'enveloppe. Malgré la fatigue de la fête d'hier, dès que la sonnerie de l'alarme de mon téléphone retentit ce matin, je saute vite du lit comme une grenouille pour aller me préparer, car je dois faire face à mon avenir dans quelques heures grâce à ce boulot qui m'attend. Une fois dans le bureau de la Directrice ce matin, je la salue poliment et elle me répond par un large sourire comme à son habitude avant de poursuivre : Elle : Alors monsieur Prudence ! Vous avez eu le temps de bien réfléchir. Qu'est-ce que vous décidez en fin de compte ? Moi : Je suis prêt à travailler avec vous madame, mais pour votre proposition de devenir votre amant, je ne peux l'accepter bien même qu'elle soit tentante car je tiens à ma fiancée. Je ne peux pas sacrifier notre amour contre ce poste que vous me proposez. Je suis vraiment désolé, mais je maintiens ma position. Toutefois j'ai besoin de ce travail pour arriver à payer sa dote et lui offrir tout le confort qu'elle mérite madame. Mais pas de cette façon. Elle : Je vous rappelle qu'il n'y a pas de travail dans le pays et que vous n'avez aucune expérience professionnelle jeune homme. Alors n'oubliez pas que si vous sortez cette fois-ci de mon bureau sans approuver ma volonté, il vous faudra aller chercher un autre emploi ailleurs. Moi : Ne vous inquiétez pas. Je vais alors comprendre que ce poste n'est pas mien. Je finirai par avoir ce qui m'est destiné tôt ou tard. Merci beaucoup pour votre disponibilité à me recevoir. Encore désolé. Je me lève une fois de plus déçu pour rentrer chez moi me demandant quoi dire à Clara alors que je l'avais mise en confiance, mais lorsque j'arrive auprès de la porte de sortie, elle me rappelle à ma grande surprise : Elle : Monsieur Prudence mes félicitations ! Vous avez réussi le test alors revenez vous asseoir. Bravo ! Rassurez-vous ! Tout ceci n'était qu'un test pour voir votre capacité à respecter votre parole et à résister devant d'autres femmes à part celle à qui vous avez tout promis. Je veux parler de mademoiselle Clara. Moi (Cherchant à mieux comprendre ses propos) : Attendez madame ! Vous avez dit test ? Elle : Mais bien sûr que oui. Qu'est-ce qui vous surprend ? Tout ceci n'était qu'un montage, instigué par votre belle mère madame Angela MVOGO de commun accord avec moi pour voir si vous êtes dignes de confiance. Moi (Passant la main au visage) : Je ne peux pas vous croire ! Je refuse d'avaler ce mensonge. Comment cela serait possible si ce n'est pas une blague que vous me faites ? Vous cherchez une excuse c'est sûr, parce que ma belle-mère ne peut pas avoir des idées de ce genre, même si elle n'aime pas me voir dans la vie de sa fille. Vous voulez me dissuader mais je ne suis pas faible d'esprit. Elle : Calmez-vous et prenez siège. Je vais tout vous expliquer et vous allez tout comprendre. Moi : D'accord je vous écoute madame. Elle : Pour commencer, Angela et moi sommes des amies de longues dates. Elle m'a toujours parlé au sujet de l'homme avec qui sort sa fille. Je lui ai pendant longtemps demandé de vous laisser faire votre expérience, mais elle tenait à sa parole. J'étais loin de savoir que c'est vous le fiancé en question. C'est par pur hasard que vous êtes venus dans mon entreprise, mais ce n'était pas si mauvais je crois. Elle était venue me rendre visite au bureau au moment où j'analysais votre dossier. C'est donc de là que l'idée lui était venue de mettre tout ceci en place pour évaluer votre sérieux et vous avez réussi. Si vous ne me croyez toujours pas, vous pouvez essayer de vous renseigner par le biais de votre fiancée. Elle serait sans doute au courant de cette histoire. Moi : Elle m'aurait soufflé cela madame. Nous sommes trop complices. Elle : C'est peut-être vrai, mais sa mère pourrait la contraindre à garder le silence dans ce cas-là. Moi : Comme c'est incroyable. Je n'ai jamais imaginé ça d'elle, et pourtant c'est vrai. Elle était donc prête à tout pour me séparer de Clara ! C'est méchant. Elle : Ce n'est plus important tout ce qu'elle avait fait ou dit mon fils. Maintenant que vous avez réussi, il vous faudra attendre pour voir son avis par la suite. Dès à présent, pour ce qui me concerne, je peux vous faire confiance et vous confier la direction de mon entreprise sans rien craindre. Je voulais quelqu'un à qui confié tout ceci pour me reposer et me consacrer à mon mariage et mes petits-enfants. Mes enfants sont tous à l'étranger dans d'autres de mes entreprises. Je suis donc heureuse de vous annoncer que vous êtes désormais le nouveau Directeur de mon entreprise cher Prudence. Vous êtes mon remplaçant pour assurer ma relève. Je vais vous céder ma place bientôt pour aller siéger en conseil d'administration désormais. Vous commencez en même temps, mais je vais vous assister toute cette semaine avant de tout vous laisser l'autre semaine. J'espère que vous allez vite apprendre de moi pour mériter toute ma confiance Prudence ! Pour le début, vous serez fixé à dix millions et nous verrons par la suite comment augmenter ça. Je vous offrirai un chèque de quinze millions pour avoir tenir bon jusqu'au bout du test. Moi : Oh là là ! Vous êtes très humaniste madame. Je vous remercie et vous donne l'assurance que vous ne serez pas déçue. Merci à vous encore. Je suis tout ému et content d'avoir eu cet emploi, et de surcroît le poste de Directeur, mais je suis surpris d'apprendre que la mère de Clara était la main invisible derrière cette affaire. Je ne sais pas exactement quoi dire pour exprimer mes reconnaissances à madame DAGBÉGBON. Je pense en même temps à ma mère et mon père ainsi qu'à Clara. Comme quoi, ma bonne foi et mon honnêteté ont payé. Merci mon Dieu ! Sans plus attendre que le soir arrive, j'appelle à la pause Clara pour lui annoncer la nouvelle : Moi : Bonjour ma belle, je suis très heureux. Je viens d'obtenir le poste. Tu te rends compte ? Je vais enfin travailler et t'offrir la vie que tu mérites. J'attends qu'elle crie de joie, mais plutôt que ça, elle ne parle plus et reste silencieuse sans que je ne sache ce qui se passe à son niveau. Moi : Allô chérie ! Pourquoi tu ne dis plus rien ? T'es pas contente ? Elle : Oh que si Prudy ! Comme ça tu as couché avec elle pour l'avoir ? Tu as accepté d'être son amant je sais ! Sniffe ! Moi : Bien sûr que non. Comment tu le sais ça ? Je suis sûr que c'est ta mère qui te l'a raconté. Madame DAGBEGNON ne m'a donc dit que la vérité. J'ai la confirmation de ce que tout ceci était sous la commande de celle-ci. Elle : Je viens juste de l'apprendre en me rendant chez eux après le CODI (Conseil de Direction) de ce matin suite à une confession de mon collègue Rayan impliquant maman. Je t'en parlerai plus tard ! Moi : Je ne peux pas te trahir au nom de quoi que ce soit Clara. J'avais refusé son offre crois-moi. C'est lorsque je sortais de son bureau qu'elle m'a rappelé pour tout m'expliquer. Elle m'a fait comprendre que tout n'était qu'un test dès le début. Je comptais te le dire, mais je cherchais comment pour ne pas que tu le prennes mal. C'était tout. Je m'excuse de ne pas te l'avoir dit plus tôt ma chérie. Elle : C'est accordé. Je savais que je pouvais te faire confiance. Tu es très brillant. Alors tu as été placé à quel poste ? Moi : Tu ne vas pas me croire. Je suis le nouveau Directeur de BÉNIN CONTRÔLE SA chérie. Elle : Waouh ! Je suis toute heureuse pour toi. Enfin elle a crié ! Que je suis fier de l'entendre crier de satisfaction ! Moi : Merci pour ta patience Clara. Je vais enfin pouvoir payer ta dot pour que tu deviennes officiellement ma femme devant Dieu et devant les hommes. J'espère que tu es contente pour nous ! Elle : Ouiiiiii ! On s'attrape ce soir après le boulot mon chéri. Maman Clara m'a ouvert les portes de bonheur sans vraiment savoir. Je lui dois cela malgré la persécution que j'ai subie de sa part tout ce temps. Je souris tout fièrement après avoir raccroché pour rejoindre le bureau de madame DAGBEGNON. Madame Angela MVOGO, apprête-toi pour me donner enfin la main de Clara. Même si tu doubles le prix de la dot cette fois-ci, je suis prêt pour la verser en intégralité le mois prochain onong...
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